Pour toutes ces îles des Antilles la côte Est est rocheuse et abrupte

 

alors que la côte W abritée étales de nombreuses plages coralliennes

 

 Alors on a mis le cap sur St Lucie  car José voulait nous montrer la côte sud et ses pitons volcaniques magnifiques... on a pas été déçu !

 

 


 Après une grande baignade dans l'eau claire  suivi d'un bon déjeuner José nous a annoncé qu'après Les Grenadines  il allait nous emmener chez les indiens Cunas au Panama : c'était sa surprise !
et c'est Nat qui était super content... du coup il va se mettre un peu à l'espagnol...
Sacré José ! il avait tout arrangé ... ce qui permettra d'attendre tranquillement l'autorisation de passer le canal car les formalités sont longues... mais il a des amis basques sur place !

 

L'eau claire de St Lucie

 

Ste Lucie

800 et 1000, les tribus caraïbes ont progressivement conquis les îles de l’arc antillais, dont Sainte-Lucie qu'ils avaient nommée Louanalao, qui signifiait «le pays des iguanes».
Les Arawaks s'y établirent également.

Puis Sainte-Lucie fut découverte par les Espagnols au cours de leurs premiers voyages exploratoires, entre 1492 ou 1502, sans qu'ils s'y établirent. La légende laisse croire que Christophe Colomb l'aurait découverte le 13 décembre 1492, et c'est pourquoi cette date est commémorée à Sainte-Lucie comme une fête nationale. La découverte de l'île est plutôt attribuée à un compagnon de Colomb, Juan de la Cosa, qui y aurait mouillé durant ses expéditions en 1499 ou en 1504.

 Les premiers colons européens venus s'établir à Sainte-Lucie furent des Hollandais et des Anglais, mais ils résistèrent mal aux attaques des Caraïbes et abandonnèrent l'île.

En 1639, une nouvelle tentative d'implantation britannique menée par sir Thomas Warner échoua encore devant la résistance des autochtones. Ensuite, pendant les deux siècles qui suivirent la découverte de l'île, son histoire fut le reflet des longues luttes que se livrèrent pour sa possession la France et l'Angleterre. En effet, du XVIe au XVIIIe siècle, l'île changea 14 fois de mains.

Le ministre de Louis XIII, Richelieu, soucieux de suivre l'exemple des Hollandais aux Antilles, désigna en 1635 Pierre Belain d'Esnambuc comme gouverneur général de la Compagnie des îles de l'Amérique et la France de fait acquit l'île de Sainte-Lucie .

Entre 1650 et 1795, les Français occupèrent Sainte-Lucie pendant 137 ans; les Anglais, une quinzaine d'années. Comme dans le reste des Antilles, les colons français qui s'établissaient à Sainte-Lucie étaient généralement pauvres et y résidaient en vertu d'un contrat variant de cinq à dix ans. La survie de la colonie restait donc précaire, car elle devait compter sur des résidants temporaires intéressés à la culture du maïs, du plantain ou de la pomme de terre. Quant aux autochtones, ils furent rapidement décimés par les maladies virales importées par les Français; ou bien ils se laissèrent mourir ou commirent des suicides plutôt qu'être réduits en esclavage.

Devant l'évidence des profits que la France pouvait tirer de la culture de la canne à sucre, le ministre Colbert décida en 1674 de faire passer directement sous le contrôle de la couronne de France les possessions de la Compagnie des îles des Antilles. Mais les plantations de canne à sucre exigeaient une main-d'oeuvre abondante, d'où la nécessité de recourir aux esclaves d'Afrique. Ce ne fut qu'au XVIIIe siècle que débuta la colonisation européenne massive et durable à Sainte-Lucie grâce à l'essor de l’industrie sucrière à La Martinique.

De 1793 jusqu' à la chute de Napoléon en 1815, l'île de Sainte-Lucie fut prise alternativement sept fois par les Français et les Britanniques. Toutefois, l'influence de la langue française fut durable chez les esclaves et descendants d'esclaves, puisque le vocabulaire créole est resté d'origine française.

En 1814, le traité de Paris accorda la colonie de Sainte-Lucie aux Britanniques. Pour l’Angleterre, Sainte-Lucie était une cible stratégique pour assurer la protection de la Barbade, plutôt qu’un besoin économique.

 Sur le marché britannique, la production de Sainte-Lucie s'ajouta à celle de La Barbade et de la Jamaïque, et entraîna une chute des prix, rendant difficile l'équilibre financier des plantations.

En 1838, l’esclavage fut aboli dans toutes les possessions anglaises, dont Sainte-Lucie. Pour assurer le maintien de l’industrie sucrière dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le remplacement des esclaves d’origine africaine suscita l'importation d'une immigration indienne provenant de l’Est de l’Inde et du Sri Lanka.

AU XXe siècle, l'île de Sainte-Lucie fut marquée par la participation à l'effort de guerre et au blocus de la Martinique fidèle à Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale. Une base aéro-navale américaine fut alors aménagée à Vieux-Fort, Gros-Islet et Pigeon-Point.


L’indépendance politique de Sainte-Lucie fut accordée le 22 février 1979. Cependant, le souverain britannique demeure le chef de l'État. Sur proposition du premier ministre de Sainte-Lucie, le souverain nomme son représentant, le gouverneur général.

Membre actif du Commonwealth, l’île collabore avec différentes organisations, dont le Commonwealth britannique, le Caribbean Community and Common Market (CARICOM: Communauté et Marché commun des Caraïbes), le East Caribbean Common Market (ECCM: Marché commun de la Caraïbe de l'Est), et enfin l'Organization of Eastern Caribbean States (OECS: l'Organisation des États de la Caraïbe de l'Est). En tant qu'État soumis à la sphère d’influence nord-américaine, Sainte-Lucie bénéficie de programmes de coopération civil et militaire avec les USA. Mais Sainte-Lucie participe également, en raison de son passé francophone et sa créolophonie d'origine française, aux travaux de l’Agence de la Francophonie (en tant qu'«État associé» depuis décembre 1981) et aux Sommets francophones (depuis 1986).

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http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/Ste-Lucie.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Lucie
 


Puis nous avons gagné tranquillement  St Vincent et son port Kingstown qui est aussi la capitale
Nous abordions le pavillon Q qui demande la libre circulation  et après avoir accosté au ponton Titus et José sont allés faire les formalités qui sont heureusement assez rapide et pas trop onéreuses pour pouvoir séjourner en transit quelques jours et obtenir un papier nécessaire pour utiliser ensuite  le canal de Panama ( certificat de sortie)
On a en a profité pour faire le plein en eau...

Pavillon Q

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