Nous n'avos pas sassisté au "maraké" c'est une épreuves d’initiation des adolescents c'est à dire  que le MARAKE constitue le trait culturel le plus remarquable des Wayana.


A l'origine c'était une suite de rites complexes, s’échelonnant sur une période de trois mois,
et s’achevant par l’épreuve d'application  des guêpes et des fourmis sur tout le corps

Quand André Cognat se fit indien il décrivit déjà une forme abrégée  centrée sur l'épreuve d'application douloureuse des insectes... et de nos jours devenu purement résiduelle voire folklorique pour touristes sélectionnés elle n'en est qu'une caricature ...une manière de garder en vie certains chants, certaines danses, certaines musiques;..certaines identités...

En vue de cette cérémonie, le village ou elle doit se dérouler s’associe à un autre qu’on
peut, faute d’un mot français mieux approprié, qualifier de répondant. Les villages Wayana
de la région s’associent à l’un ou à l’autre, se divisant ainsi en deux groupes qui joueront des
roles complémentaires.

La division des villages en deux groupes s’effectue généralement en fonction de leur
position géographique, selon qu’ils sont en amont ou en aval du village où l’on célèbre le maraké.


La coutume prévoit, de l’enfance à l’âge adulte, huit maraké successifs, mais en fait
peux sont ceux qui en dépassent plus de quatre. Une importance particulière est donnée au
premier maraké, que l’on passe vers 11-12 ans. C’est la décision, prise par les parents, de faire
passer le premier maraké à un ou plusieurs enfants du village qui déclenche le déroulement
des rites. Une fois cette décision prise, des adolescents ou des adultes, appartenant au même
village ou groupe de villages, se font connaître comme postulants tepiem, c’est-à-dire désireux
de subir un 2e ou 3e ou 4e maraké, selon leur cas.

 Personne ne fait pression sur eux, subir
le maraké est un titre d’orgueil et les Wayana sont persuadés que cette épreuve est indispensable
pour devenir courageux, actif et adroit à la chasse.

Le maraké se passe en une série de danses et de transes où l'on boit abondemment du cachiri aisi que des mélopées du Kalao chant rituel qui est la mémoire vocalisée de ce peuple : je pourrai le comparer aux Psaumes bibliques

Une période de réclusion des néophytes l'a précédé période de jeune ou ou chacun est appelé "chien" puis à la suite de tout un rituel trop compliqué pour le décrire on impose aux Tépiem "postulants"  sur leur corps un tressage où sont maintenues des guêpes ou des fourmis selon le nombre de maraké que le postulant a déjà effectué . Le cadre tressé est imposé sur le torse, les cuisses parfois même le visage..;c'est très éprouvant , certains s'évanouissent de douleur mais les cris sont masqués par les chants

heureusement on a pas vu ça...d'ailleurs de nos jours ( moi je préfère) de plus en plus de jeunes refusent de passer le maraké..;et la fête se réduit en une grande beuverie au son de la musique techno...avec pas mal de ganja et de came...

 

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