L'Être est Un ...que les sages le nomment de différentes façons ( Rg Veda
I 164,46)
L'Être est compris comme représentant Dieu ou le Divin que les théologiens
ont substitué au Christ comme point de référence central d'une théologie
viable du pluralisme religieux....
toutes les religions et les voies salvifiques
tendent vers ce Mystère
toutes on un même Dieu indéterminé comme unique rencontre
Dieu/Père/Mère des chrétiens
Yaweh juif
Allah musulman
Brahman hindou
Nirvana Bouddhiste
Tao...etc
ne sont que des termes par lesquelles les traditions articulent une
expérience humaine de l'Ultime réalité
cette Réalité est la même
et les expériences ont valeur égales en dépit des divergences qui les
caractérisent
toutes les voies religieuses sont salvifiques car elles tendent toutes vers la
même Réalité ...
Il y a loin entre le Moteur immobile d'Aristote et l'acte pur
d'être" des révélations
les attributs d'immutabilité et d'impassibilité doivent être repensés et
réinterprétés à la lumière de l'engagement personnel de Dieu en faveur des
humains
l'identité divine doit être distinguée clairement de la connaissance que les
êtres humains peuvent en avoir en différentes situations soit par réflexion,
soit par révélation, dans les différentes traditions
Ultime Réalité commune, vécue différemment et différemment conceptualisée
Mystère aux nombreuses faces suivant les traditions qui nous le présentent...
Là où il y a expérience religieuse authentique c'est le Dieu révélé en Jésus qui entre ainsi dans la
Vie des hommes et des femmes de manière cachée
et secrète
c'est aussi l'advaita entre Brahman et soi...
c'est aussi le sunyata bouddhique identique à la trinité
a développé ce concept de centralité du Réel à cause d'une
idée de Dieu trop
dépendante d'un concept occidental et chrétien de l'Absolu
Réalité centrale vers laquelle toutes les voies religieuses sont orientées,
Réalité transcendant le personnel et
l'impersonnel...
Réalité au delà des personnae et des impersonnae...
Le Réel en soi se situe toujours "au delà "de l'appréhension humaine;
il doit
être distingué du Réel "tel qu'il est diversement vécu et pensé "par
les différentes communautés humaines les différentes cultures...
Les grandes croyances religieuses du monde renforcent des perceptions et des
conceptions différentes du Réel...
auxquelles correspondent "comme venant en
écho "des réponses différentes selon les principales et diverses
façons
d'être humain...
En chacune s'opère la transformation de l'existence et son cortège d'ego-centrismes à
la
centralité du Réel...
ainsi chacune doit être considéré comme un espace dans lesquels
hommes et femmes peuvent trouver salut/libération/accomplissement...
ou des
voies qui y conduisent...
Distinctes du réel en soi ( an sich) les personae divines et les impersonae
métaphysiques représentent des manifestations différentes de l'ultime
Réalité...
Ultime Réalité conçue comme personnelle et manifestée par des figures différentes,
diverses et complémentaires...
Les dieux sont des personae du Réel ...et Krishna, Yaweh, représentent 2 facettes
indépendantes de l'expérience humaine du Réel comme personnel...
Krishna et
Yaweh reflétés respectivement dans les "foi" hindoues et juives sont deux
personnae distinctes,...figures centrales pour différents courants de l'existence
humaine...
De même le Père Céleste connu à travers la réponse de Jésus, l'Allah de la
foi islamique révélé par le Coran donné par l'intermédiaire de Mohamed, Shiva
connu par l'expérience intensément vécue dans les cultes de l'Inde...
pour chacun...il s'agit du Réel pensé et vécu à l'intérieur d'un groupe particulier
de la vie religieuse...
de même les impersonnae Brahman, celles de l'advaïta Vedanta, le Nirvana
, le Dharmakaya, le Sunyata, le Thathata, le Tao...
eux pas non plus le Réel "an sich"... mais manifestation de celui-ci
Réel manifesté comme Sunyatta, Brahman etc...
Tout comme le Réel n'est pas non plus le Seigneur personnellement aimant des
traditions théistes de type juif, chrétien, musulman ou de la bahkti hindoue
ni l'être-conscience-béatitude ( saccidananda) éternel et transcendant
désigné sous ne nom de Brahman...
Le Réel en soi reste au delà de toute manifestation de lui même dans la
conscience humaine...
Ainsi...
les affirmations fondamentales des différentes
traditions
religieuses: tat tvam asi hindou, 4 nobles vérité de Bouddha, Shema Juif,
reconnaissance de Jésus en tant que Christ par les chrétiens, déclaration
islamique qu'il n'y a pas d'autres Dieu que Dieu et que Mohamed est son
prophète reflètent des expériences qui constituent les différentes façons
dont l'ultime Réalité a affecté la vie humaine...
Ces Écritures révélatrices renvoient au Brahman, au Nirvana, au Sunyatta, au
Dharmakaya, à l'Adonaï, au Père céleste ...ou à la Sainte
Trinité, ,...ou à Allah... ou à Vishnou ...ou à Shiva...manifestations dans la vie
courante ... des différents courants de l'ultime réalité...
Les différences entre les concepts primordiaux et les expériences des
diverses religions, leurs croyances historiques et trans-historiques différentes
sont souvent contrastantes...
leurs mythologies incommensurables... et les systèmes de
croyances diverses et ramifiés auxquels tous ces éléments aboutissent sont
compatibles avec l'hypothèse pluraliste suivant laquelle les grandes
traditions du monde constituent des conceptions et des perceptions différentes
du Réel... et des réponses à celui-ci... à l'intérieur des diverses façon
culturelles d'être humain
Une même Réalité ultime EST...
déclinée sous d'infinis vocables ou représentations...
Manifestée de manière différente... mais
équivalente dans les divers
courants , personnalistes ou non de la religiosité
différentes manifestation du Réel "an sich "qui demeure inaccessible totalement
Dieu même après son auto-révalation en JC reste au delà
d'une
compréhension intentionnelle de notre part
mais ce Réel ultime n'est-il pas personnel ?...inter-personnel même
car composé de 3 élément souvent...
Père/Mère, Fils/Verbe/Sagesse, Esprit/amour ( saccidananda)...
comment
réinterpréter l'Ultime Réalité en clé trinitaire ?
alors que l'Islam et le Judaïsme prônent un Dieu UN, le christianisme développe lui la trinité...il n'est pas le seul ...
Pour Israël Dieu est tout puissant, Créateur, Sauveur
en terre d'Islam IL est Seigneur, et Créateur, Seigneur transcendant, Sauveur clément
et miséricordieux
...car annoncé dans une situation existentielle différente
les trois religions convergent...
dans les 3 les mystiques sont tendus en une même
soif inextinguible et universellement humaine à la recherche de l'union avec le même Dieu
unique... transcendant
et immanent qui s'est gratuitement communiqué à d'indignes créatures
Pour les 3 religions le Dieu d'Abraham est invoqué comme le seul
Dieu...
pour chacune leur expérience
de Celui-ci est différente ...et donc leurs doctrines sur LUI le sont aussi...
mais qui peut prétendre à lui seul posséder l'INFINI ?
Mais il y a bien sûr convergence sur la Mystique...dans chacune de ces
religions l'union extatique ne comprend pas
l'évanouissement de l'ego dans l'Un
alors ?...
3 modes d'être d'un dieu unique ?
Un Père ineffablement proche en tant que lui même en son Logos dans l'histoire...et
en son Esprit en nous ?
Pannikar dit si bien que Dieu est la limite de
l'homme...et l'homme est plus que l'homme, il
est mystère théandrique ...
et l'être humain est appelé à réaliser son unité
avec le fondement de l'être...
pour Bracken l'infini n'est pas une entité mais une activité... qui habilite
toutes les entités à exister en inter-relation dynamique...
L'Infini est la
Matrice divine, la Réalité non duelle qui est la source et but transcendant de tous les êtres...
Griffith précise lui : que l'on peut discerner un modèle de base dans toutes
les traditions
un Principe Suprême, Ultime vérité, au delà de tout nom et de toute forme,
Niguna Brahman de l'hindouïsme ,Nirvana et Sunyatta du bouddhisme, Tao des chinois, la
Vérité du Sikhisme, la Réalité al Haqq du soufisme, l'infini en Sof de la
cabale, la Divinité du christianisme...
ensuite...
il y a la manifestation de la réalité cachée le Saguna Brahman de l'hindouïsme,Bouddha,
Tathagatta du bouddhisme,Sage chinois,Gourou Sikh,Dieu personnelYaweh, Allah,
Christ..etc...etc...
en fin il y a l'Esprit : atman du hindouïsme ,Compassion du bouddhisme ,Grace ( Nadaar)
du sikhisme,Souffle miséricordieux en Islam, Ruah ou Esprit en Judaïsme, Pneuma
du Christianisme...
finalement un concept trinitaire qui se retrouve partout...
saccidananda= être-conscience -béatitude... des
Védas...
fondement
de la trinité...
trinité avant celle des chrétiens...
trinité vécue de manière cachée de l'hindouïsme...
Ainsi une même absolue, éternelle et infinie autoexistence, autoconscience et
autojouissance d'être soutient secrètement l'univers et s'y répand en
étant aussi au delà de
celui-ci...
telle est la première vérité de l'expérience spirituelle...
celle que nous ont communiqué les Védas...
La traditions des Upanishads maintient que Brahman
transpersonnel et personnel...
... se situe au delà de la connaissance
humaine...
il
est neti, neti, ni ceci, ni cela
il est autre que ce qui est connu... au delà de l'inconnu...
Tout comme de manière similaire la tradition chrétienne ne se lasse pas de
souligner que la Divinité reste au delà de toute appréhension humaine nada,
nada...
affirmant cependant que la trinité Père/Mère-
Fils/verbe/sagesse-
Esprit/amour correspond objectivement au mystère de l'ultime Réel...
Si le Père est la source trinitaire insondable au delà de l'Esprit et du
Verbe n'avons nous pas le droit de nous demander s'il n'y a pas un au delà du
Père...
abîme insurmontable au delà de toute être-personne...
surrescence de la
divinité ( c'est d'ailleurs ce que nous enseigne à faire Maître Eckhart)
Brahman lui aussi est impersonnel car transpersonnel au delà de l'être
personne...
Il est important de ne pas s'arrêter au seuil du Mystère...mais y entrer en passant sur l'autre rive: neti-neti- nada, nada...
Certes le mystère chrétien de la communion
rejoint en le complétant
celui de l'identification présente dans l'Hindouïsme, et spécialement perçue
dans l'Advaïta...
et le défi de cette dernière oblige les chrétiens à se défaire de
conceptions simplistes...
de certains anthropomorphismes grossiers...
à purifier
leur foi...
la tentation de réduire les relations interpersonnelles et pluripersonnelles avec
Dieu sur le plan de relation entre personne est hélas réelle !
danger de réduire Dieu à nos dimensions trop humaines...
danger de recréer Dieu à notre image et ressemblance...
danger de faire de lui une idole oubliant la Transcendance...
Là
la tradition hindoue vient en aide au chrétien !
Dieu est Tout Autre...non pas sur un plan horizontal ! mais vertical !!
et la tradition de l'Atman permet d'intérioriser davantage...
L'Esprit Saint apparaît alors davantage comme le mystère de l'intimité et de
l'intériorité divine, de l'être-ensemble ou de la non dualité du Père et du
Fils... et donc de Dieu et de l'être humain...
Mystère éclairant pour eviter que l'invocation de l'Absolu par l'être humain comme le
TU d'une communion interpersonnelle soit réduite à la dimension d'une relation
JE-TU entre êtres humains...
l'être-ensemble de Dieu avec les êtres présuppose une altérité mutuelle
radicale
et l'irruption de l'Esprit dans l'histoire personnelle ou du monde
abolit les distances...sans supprimer les distinctions...
le mystère de Dieu est communion en non dualité
non dualité
dans l'advaita chrétien l'intuition hindoue de saccidananda et la révélation
chrétienne convergent réellement...( au sujet de l'advaïta voir
le Père LeSaux)
" C'est au source même de son être, donc aux sources
même de l'être et non en
quelque connaissance rationnelle périphérique que l'expérience du
saccidananda introduit l'âme
C'est là maintenant qu'elle entend la Parole qui ouvre l'Être au sein de soi
et qui lui découvre, dans l'indivision et l'advaita essentiel du saccidananda
le mystère des 3 divines personnes: dans le sat; le Père, source et principe
de l'être- dans le cit, le Fils, Verbe divin, Parole éternelle et sagesse du
Père- dans l'ananda, Esprit d'amour, Plénitude et félicité suprême "(
Père Le saux)
Ainsi les traditions religieuses transmettent-elles différentes perception du
Mystère de l'ultime Réalité.
Pour incomplètes qu'elles soient, toutes témoignent d'une variété
d'auto-manifestation de Dieu aux êtres en diverses
communautés de foi...
Faces du mystère divin dont l'expérience est vécue de différentes façons
qui s'accompliront en Celui qui est la face humaine de Dieu
Car le Seigneur dit à Moïse: " Tu ne peux voir ma face, car l'homme ne
saurait me voir et vivre..."
personne n'a jamais pu voir Dieu... mais le Fils qui
est dans le Père nous l'a dévoilé...
comprendre...interpréter la personne
le mystère divin demeure irrémédiablement et en toute situation au delà de
la compréhension humaine...
aucune tradition religieuse ne peut à priori
prétendre à une connaissance privilégiée du Mystère... encore moins à un
monopole de la connaissance...
toute connaissance humaine de l'Absolu est relative...
c'est
encore vrai ici...
Jésus était centré sur Dieu, annonçait Dieu et son règne...
la proclamation de l'Église centrée sur le Christ a dénaturé le message de Jésus
... L'Eglise a été la première
responsable du changement de paradigme du théocentrisme au christocentrisme...
il est temps de renverser la situation par
un retour au théocentrisme
Théologiquement une dichotomie s'est établie entre la particularité de
l'événement Jésus localisé dans l'espace et le temps et donc limité comme
tel
et la prétention chrétienne à une signification universelle de cet
événement.
Or aucune circonstance historique ne peut prétendre à
l'unicité et à l'universalité que le christianisme attribue à l'événement
J-C.
L'histoire des religions loin d'appuyer cette prétention témoigne d'une
variété de voies vers le salut, ayant des titres semblables et étant d'égale
valeur dans leurs différences...
toutes avançant des prétentions à
l'universalité et à l'absolutisme...
Or l'absoluité est un attribut de l'ultime réalité de l'Être infini
qui ne doit être affirmée dans aucune réalité finie fut-elle existence
humaine du Fils de Dieu fait homme.
Être sauveur universel ne fait pas de J-C le
sauveur absolu qui est Dieu lui même...
les autres religions ne sont pas à la recherche du néant ou de faux dieux...
Elles cherchent l'union avec le mystère divin...
celui là même qui selon
l'annonce faite par l'Evangile chrétien est en fait identique à la réalité
divine révélée dans la personne de Jésus...
Swidler a raison de rappeler que
1) toute vérité ne vaut à présent qu'en rapport au contexte historique dans lequel elle a été produite, c'est à dire qu'elle est historiquement conditionnée et de fait soumise à un changement constant
2)En plus de ce conditionnement historique, il y a l'orientation des actions, c'est à dire l'intention qui est à la base d'une action pratique
3) La vérité se rapporte à un point de vue, c'est à dire que le milieu culturel où vivent celui qui communique une vérité et celui qui l'écoute, la classe sociale à laquelle ils appartiennent et leur sexe ont une influence sur la vérité communiquée
4) La vérité est liée au langage, et donc limitée aux frontières de celui-ci. autrement dit elle exprime toujours une vision de la réalité qui est partielle, sélective et associée à une certaine perspective
5) La vérité est sujette à une certaine interprétation, c'est à dire que toute expérience se rapporte à un champ de compréhension préalable, à la pré-compréhension de la personne qui en fait l'expérience. le sujet connaissant est impliqué dans la connaissance car il connaît d'une façon qui lui est propre. Il ne peut y avoir de connaissance purement objective, absolue, détachée du sujet connaissant
6)La vérité est dialogique, c'est à dire que la connaissance s'obtient non pas à la manière d'une acceptation unilatérale de choses données, mais réciproquement en dialogue avec la réalité sur le modèle des questions et des réponses
Si nous prenons ces six tendances ...il est
impossible de faire une nette distinction entre elles...
ainsi vérité ne signifie point non plus déclarations absolues, détachées,
isolées et inconditionnelles sur la réalité...
Elle est relationnelle et se rapporte à un système qui est conditionné par de
nombreux facteurs...mais avant tout liée à celui qui la reçoit et l'exprime
elle est et reste attachée au point de vue de cette personne, à sa
perspective, à son langage...
et il ne peut plus être question d'absolu dans le sens de quelque chose qui
transcende le temps et la culture, qui est indépendant d'une vision du monde et
de l'histoire...
la Vérité ou la Réalité en elle même doit être distinguée de la
connaissance humaine que nous en avons...mais cette relativité ne veut point
dire qu'elle est non valide...
Rappelons nous que si le Christianisme trouve la plénitude de la révélation en J-C , l'islam la trouve dans la Parole de Dieu incorporée dans le Coran non pas qu'une nouvelle révélation divine soit venue avec Mohamed mais l'écrit originel donné aux humains dans la création, proclamé par la Thorah et l'Evangile puis corrompu par leurs adeptes est restauré dans sa pureté originaire par le Coran...
Pour l'hindouïsme toutes les voies religieuses se dirigent vers la même Réalité ultime quelques soient les chemins qu'elles suivent et les noms par lesquels le Réel est nommé
Pour le
bouddhisme Gautama est l'illuminé ( comme
l'oint)...ce dernier prêche comme Jésus la Bonne Nouvelle avec autorité que
lui confère une expérience extraordinaire...mais s'il est sauveur c'est
seulement dans le
sens où il indique un chemin ( mais Jésus n'a-t-il pas prêché la même
chose) avant qu'on ne fasse un sauveur apostolique ?...
et de même que les premiers chrétiens ont été amené à reconnaître une
présence divine en Jésus il y a eu dans le Mahayanna une déification de Bouddha
et plus encore dans le Vajrayana ou Tantrayana la voie du diamant ou des
Tantras...où l'on a instauré un véritable culte aux diverses manifestations
de la bouddhéïté...
Processus de déification pour bouddhisme...identique pour le Christianisme
même si celui-ci prétend à l'humanisation du Fils de Dieu...
en fait n'est-ce point là la même chose ?
simplement une autre façon de décrire un même processus...
en insistant sur la grâce divine...ou l'effort de l'homme...
un jeu de point de vue en quelque sorte...
mais Swildler écrit aussi:
"le cas de Jésus peut être vu comme
parallèle à celui de Bouddha: en utilisant le terme bouddhiste d'illumination
mis en rapport avec celui biblique de lumière et la compréhension chrétienne
de la relation de Yeshua avec Dieu ( lumière) on pourrait dire que les
chrétiens crurent que Yeshua reçut l'illumination dans le sens le plus
complet possible...il fut baigné par la Lumière...il était baigné par la Lumière divine...il était la vraie lumière qui
illumine tout homme...
L'ontologisation de Yeshua en Christ divin qui eu lieu dans le christianisme
quand celui-ci passa du monde sémitique au monde héllénistique eut son
équivalent pour Gautama quand le Bouddhisme se mut du monde indien vers celui
de la Chine et de l'extrême orient"
le bouddhisme va donc prétendre
lui aussi à l'unicité... les
religions sont comparées aux différents doigts d'une main, à différentes
plaques de verre ou vitres derrière lesquelles brille un même soleil, à
différent fleuves dans lesquels coule la même eau provenant de la même source
et s'écoulant dans le même océan, aux couleurs de l'arc en ciel, aux branches
d'un arbre, aux rayons d'une roue aboutissant tous au moyeu central...
...différentes faces de
dieux...
mais ce qui les inspire, ce que signifient les noms et ce qu'indiquent les
faces sont une seule et même chose...
...seules les religions ne sont pas toutes les
mêmes
l'absoluité lorsqu'on parle du Christ ne
devrait-il pas être abandonné...
car l'absoluité est l'attribut de l'ultime réel ?
alors que Jésus était un homme que Dieu
avait accrédité auprès des Juifs en opérant par lui des miracles, des
prodiges et des signes l'Église par un procédé de "déification" l'a
très tôt élévé au rang d'une personne divine, ou sous l'influence de pensée
héllénistiques elle a transposé en langage ontologique ce qui était conçu
comme fonctionnel
ce qu'on aurait du prendre pour langage mythique ou métaphorique a été
interprété littéralement...on a pris de la poésie pour de la prose ( Hick)
pourtant la christologie johannique n'est
pas construite sur un modèle mythique d'un rédempteur descendant du ciel et y
retournant
mais plutôt un désir d'établir clairement le pouvoir de sauver du
rédempteur chrétien
"le souci de Jean est la confession du Verbe de
Dieu qui est avec Dieu depuis l'éternité
le verbe de Dieu et donc Dieu lui même s'est fait homme en Jésus de Nazareth.
Jésus est le verbe éternel de Dieu en personne non pas parce que des êtres
humains croient en lui ou parce qu'il l'affirme lui même, mais parce que c'est
ce qu'il est de part Dieu.
Jésus est le fils éternel de Dieu non pas parce que
des êtres humains ont compris qu'il en était ainsi ou parce qu'il a rendu ce
fait plausible, mais parce que c'est ce qu'il est, et qu'il a toujours été par
Dieu. Ainsi ce qui est au premier plan n'est pas la question spéculative de
savoir comment l'homme Jésus a pu avoir la gloire avec Dieu, mais la confession
que Jésus de Nazareth est logos de Dieu en personne. Et il est le logos en tant
qu'homme mortel. Toutefois il n'est le logos que pour ceux qui sont prêt à le
croire, se fiant à la Parole de Dieu en sa parole, aux actions de Dieu en ses
actions, à l'histoire de Dieu en sa vie et à la compassion de Dieu en sa croix"
(Kushel)
L'unicité et l'universalité du Christ
doivent être fondée sur son identité personnelle de Fils de Dieu
Aucune autre considération n'en semble fournir un fondement théologique
adéquat.
Les valeurs évangéliques qu'il promeut, le Règne de Dieu qu'il
annonce, le projet ou programme humain qu'il propose, son option pour les
pauvres et les marginalisés, sa dénonciation de l'injustice, son message
d'amour universel: toutes ces choses contribuent sans aucun doute à établir la
différence et la spécificité de la personnalité de Jésus...
aucune d'elle ne
serait toutefois décisive pour le rendre "constitutivement unique" ou
pour le faire reconnaître comme tel...
Nous regardons le Christ comme quelqu'un qui
en se dépouillant lui même nous mène au Mystère ineffable de Dieu.
Sa
kénose signifie qu'il ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu
acte d'abandon inconditionnel de soi au Père...
Manifestation de la Présence de la volonté salvifique universelle du Père...
Le fils a accepté la condition humaine jusqu'aux extrêmes conséquences...
Il
s'est donné totalement aux autres...
n' a pas hésité à mettre de côté
certaines convictions religieuses de son peuple afin d'être fidèle à Sa
mission...
Cela l'a conduit à l'ultime expression de la kénose, la mort sur la
croix consacrée par la résurrection et symbolisée dans l'eucharistie...
Ce Christ kénotique est présent dans toute vicissitude humaine comme
serviteur et comme levain...
Il appartient à l'humanité tout entière...
par sa
condition de serviteur il se donne sans cesse aux hommes et aux femmes de toutes
les cultures et les conduit discrètement à leur propre réalisation...
Son
action est libératrice elle est modèle par lequel une personne s'accomplit
entièrement...
elle
transforme les cultures qu'elle rencontre en en faisant une communauté
d'amour où l'autre est respecté et accepté dans la compréhension qu'il ou
elle a de soi même ...
Mais...
la particularité de Jésus impose à
l'événement Christ d'irrémédiables limitations...
cela fait partie de l'économie incarnationelle voulue par Dieu...
De même que la conscience humaine de Jésus en tant que fils ne pouvait par sa
nature épuiser le mystère de Dieu et laissait incomplète sa révélation...
l'événement Christ n'épuise pas non plus ,ni ne peut épuiser
le pouvoir sauveur de Dieu
Dieu reste au delà de l'homme Jésus comme source ultime tant de la
révélation que du salut
La révélation de Dieu par Jésus est une transposition humaine du mystère
divin...
son action salvifique est le canal, le signe efficace ou le sacrement de
la volonté salvifique de Dieu.
Malgré l'identité personnelle de Jésus comme
fils de Dieu dans son existence humaine, une distance continue d'exister entre
Dieu le Père la source ultime et lui qui est l'icône humaine de Dieu.
Jésus
n'est pas un substitut de Dieu
Christ n'est plus alors la seule expression
possible de cette volonté alors qu'il est sacrement universel
...
cela veut dire
que l'action salutaire de Dieu par le Logos non incarné
dont le prologue de
Jean dit qu'il est la vraie lumière qui en venant dans le monde illumine
tout homme, perdure après l'incarnation du logos et qu'est réelle
l'action salutaire de Dieu par l'intermédiaire de l'Esprit avant ou
après JC
Mystère unique de l'incarnation...
que nous devons vénérer...
mais alors
que lui seul est ainsi constitué image de Dieu d'autres figures salvatrices
peuvent être illuminées par le Verbe ou inspirées par l'esprit afin de
devenir indices de salut pour leurs adeptes...
Alors que l'action humaine du Logos est sacrement universel de l'action
salutaire de Dieu elle n'épuise pas l'action du logos...non pas en économie
parallèle mais comme expression du don gratuit surabondant et de l'absolue
liberté de Dieu...
Jésus-christ est l'universel concret...
... mais aussi symbole de l' union de la signification salutaire universelle du Christ et
de la valeur salutaire
des autres traditions...
" Jésus est bien l'icône du Dieu vivant à un titre unique et nous ne devons pas attendre d'autre médiateur mais cela ne nous conduit pas à identifier l'élément historique ey contingent de Jésus et son élément christique et divin
Jésus ne clôture pas l'histoire des manifestations de Dieu et l'economie du Verbe incarné peut être vue de manière plus vaste, celle du Verbe éternel de Dieu qui coïncide avec l'histoire religieuse de l'humanité ( Geffré)
" La révélation de Dieu en Jésus n'est d'aucune façon une absolutisation divine d'une particularité historique...elle nous apprend au contraire qu'aucune particularité historique ne peut être déclarée absolue...et donc que chaque homme peut rencontrer Dieu "hors Jésus"...dans notre histoire d'homme et dans les nombreuses religions qui y ont pris naissance. Même Jésus de Nazareth ne cesse de renvoyer à Dieu par delà lui même...Dieu par le moyen de JC et dans l'Esprit se désigne lui même comme Créateur et Libérateur, comme un dieu d'hommes?, de tous les hommes. Dieu est absolu...aucune religion ne l'est ( Schillebeeckx)
" la théologie, discours de Dieu est
plus que la christologie et alors que comme chrétiens nous pouvons faire de JC
le centre de l'histoire pour nous même nous ne pouvons soutenir aussi que la
révélation historique du salut faite par Dieu en JC épuise la question de
Dieu...ce n'est pas la seule voie vers Dieu...car Jésus non seulement révèle
Dieu mais il le cache également puisqu'il est apparu parmi nous en une
humanité non divine, une humanité de créature
Comme homme il est un être historique et contingent qui ne peut en aucune
manière représenter toutes les richesses de Dieu...à moins que l'on nie la
réalité de sa vraie humanité ( Schillebeeckx)
J-C est face humaine de
Dieu...
en lui Dieu
devient Dieu pour les hommes de manière pleinement humaine...
et un aspect de l'idôlatrie
consiste à s'emparer de Dieu
et d'en faire son bien propre...
car cela est toujours une transposition du culte du soi...
L'unicité de Jésus Christ n'est ni absolue ni relative mais constitutive et relationnelle
constitutive: signifie que le mystère pascal ( mort - ressurection) a un sens universel: il scelle entre la divinité et la race humaine un lien d'union qui ne pourra jamais être brisé... il constitue le canal privilégié par lequel Dieu a choisi de partager la vie divine avec les êtres humains
relationnelle: veut dire que l'insertion de la signification universelle de l'événement Christ dans le plan de Dieu pour l'humanité et la façon dont ce plan se déroule dans l'histoire du salut...ce terme affirme la relation réciproque qui existe entre la voie qui est en JC et les diverses voies proposées par les autres traditions
ainsi les voies de salut n'indiquent pas seulement la recherche de Dieu universellement présente chez les êtres bien que jamais réalisée par leurs forces propres mais d'abord la recherche des êtres par Dieu et son initiative gratuite les invitant à participer à la vie divine...voies de salut traçées par Dieu et non par les êtres humains pour eux-mêmes
la question que l'on peut poser est de savoir si le caractère chrétien de l'économie du salut font que les autres traditions sont sauvées par Lui, en dehors, ou en dépit de leur tradition religieuse...ou dans cette tradition autre
rappelons en passant que seul Dieu sauve... ni une religion... ni le christianisme...
salut ?: voies de salut -libération...
par l'histoire
et la puissance des oeuvres divines chez les juifs,
par l'amour
et la participation divine pour le chrétien,
par la concentration
et le
détachement pour le bouddhisme,
par la réalisation
de l'identité de soi avec le
Brahman dans l'hindouïsme...
Hick remplace le
terme de Dieu par le Réel
comme fin vers laquelle tendent toutes les tendances religieuses...Réel
représentant l'ultime réalité inconnaissable en elle même ( an sich) dont
les personnae et les impersonnae des religions ne sont que des expressions ou
manifestations...
transformation de l'egocentrisme en Réel centrisme
toutes les religions tendent vers cela...
"Définissons dit Hick le salut de
manière concrète, comme un réel changement dans les êtres humains, un
changement qui puisse être identifié par ses fruits...chacune des religions
nous invite à transcender le point de vue de l'ego, source de tout égoïsme,
cupidité, exploitation, cruauté, injustice pour nous recentrer sur cet ultime
mystère pour lequel les chrétiens parlent de Dieu..."
unique interrogation aussi...
ce que de diverses façons on appelle salut, libération, illumination ou éveil
consiste à la transformation de cet
ego-centrisme à un centrage sur la
réalité
( pas seulement pour le mystique)
d'où le terme de salut-libération
et la liberté là dedans ?
est-il possible de refuser ?
Dieu peut-il tolérer un damnation éternelle ?
Le problème de l'événement historique du Christ qui culmine dans le
mystère pascal revêt une signification salutaire universelle mais comment ?
- par l'action invisible de l'humanité glorifiée qui à travers sa
Résurrection- glorification est devenu transhistorique...au delà de tout
conditionnement temporel et spatial
- par l'action salutaire de Dieu en Jésus les atteint grâce à une certaine médiation de leurs propres traditions ?...canaux du pouvoir salvateur du Christ...signes de son activité salvatrice...
L'existence humaine est historique ce qui veut dire que la personne humaine,
esprit incarné est un devenir...
qui s'exprime en terme de temps et d'espace dans
l'histoire...
et les êtres humains sont des personnes qu'à cette condition...
d'où la matérialisation de la foi dans la religion et les
symboles et les rites...
Chaque être devient une personne en vertu de ses relations interpersonnelles
avec d'autres...elle croît comme telle grâce à ces rapports...
ainsi ont peut affirmer que les "autres" religions contiennent en elle même des traces de
rencontre et d'expérience religieuse de ses membres...
ainsi le mystère du salut en est Un...
Présence de Dieu aux hommes au delà des
limites du christianisme...
L'événement Christ tout inclusivement présent qu'il soit n'épuise pas le
pouvoir du Verbe de Dieu qui s'est fait chair en J-C
Le prologue de l'évangile de Jean mentionne explicitement l'action universelle
de Verbe tout au long de l'histoire
Le verbe est la vraie lumière qui en venant
dans le monde illumine tout
homme...
son pouvoir illuminant et sauveur est universel et s'étend à tous les
temps et toutes les personnes
" Le pouvoir du Logos de donner la lumière est universel et il est
indispensable à toutes les personnes. En lui et lui seul était la vie divine
pour l'être spirituel authentique des
personnes et lui et lui seul était la
vie divine authentique pour tous. Dans l'hymne originel cette déclaration
faisait certainement référence à l'ordre de la création, c'est à dire au
Logos avant son incarnation. Elle transfert au Logos la fonction attribuée par
la littérature juive à la Sagesse ou à la Torah qui a pris plus tard dans la
pensée juive le rôle de donneur de lumière que la sagesse avait joué depuis
la création
L'hymne chrétien précise que le Christ, le Logos possédait ce pouvoir avant
son existence terrestre et qu'il ne fait que l'exercer à nouveau dans sa
mission de salut parce qu'il lui appartient essentiellement et parce que lui est
la vraie lumière Ainsi le logos a un pouvoir transcendant d'illumination qui lui
vient de sa divinité et qui peut et doit être mis en oeuvre en tous ceux qui
désirent atteindre leur but ( Schnackenburg)
Les personnes pouvaient être illuminées par
Lui...unique source de lumière
divine
...ainsi Socrate, Bouddha et d'autres purent recevoir du Logos la vérité divine,
mais des entreprises humaines également: philosophie et sagesse grecque,
sagesse asiatique furent des canaux
par lesquels la lumière divine parvenait
aux personnes
les traditions religieuses de l'humanité renferment des éléments de vérité et de grâce semées en elles par le logos...
De même pour l'Esprit qui ne va pas concerner seulement des individus mais la société et l'histoire, les peuples , les cultures et les religions...et se trouver à l'origine des initiatives nobles et des bonnes initiatives de l'humanité en marche...
Verbe et Esprit...les 2 mais de Dieu
Ubi caritas et amor Deus ibi est : là où sont amour et charité Dieu est
présent
amour désintéressé et inconditionnel, amour universel aussi...
Le Message d'amour du Coran paraît être de bien des manières semblable à celui des écritures. Il est fondé sur la propre attitude de Dieu en tant que miséricordieux et compatissant à l'égard du genre humain...il s'étend aux musulmans mais aussi à l'ensemble des êtres humains
On retrouve cet agapè dans la Metta hindouiste,
dans le bouddhisme avec la compassion ...dans le confucianisme: justice, respect, générosité, honnêteté envers tous
ainsi l'agapè est réellement le signe de présence agissante du Mystère du
salut en chaque homme et chaque femme qui sont sauvés...
Dieu a révélé et
manifesté son propre être de Dieu tout au long de l'histoire humaine à bien
des reprises et de bien des manières ( He 1,1)
Dans le Bouddhisme l'expérience fondamentale se prête a être classée comme
gnose: connaissance libératrice
L'expérience chrétienne correspondante entre dans la catégorie d'agapè ou
amour rédempteur
Chacune d'elles est salvifique en ce qu'elle est un événement
auto-transcendant qui transforme radicalement la personne humaine affectée par
cette expérience.
En même temps il existe entre elles un contraste indéfinissable qui détermine en grande partie les principales différences entre les deux
religions, différences très évidentes mêmes pour un observateur rapide.
Et pourtant...
il faut reconnaître que toutes deux, gnose et agapè sont
nécessaires précisément parce que chacune d'elles est en elle même
inadéquate en tant que "médium" non seulement pour faire
l'expérience de nos moments d'intimité avec la Source ultime de libération
... mais aussi pour les exprimer.
Autrement dit ce sont des langages
complémentaires qui ont besoin l'un de l'autre
pour transmettre l'expérience
auto-transcendante appelée salut.
Toute spiritualité valable bouddhique ou chrétienne
retient en effet les deux poles - gnostique et agapétitique- de l'expérience
religieuse. le mouvement de l'esprit progresse grâce à l'interraction
dialectique de la sagesse et de l'amour ( Piéris)
Le premier grand obstacle à un dialogue coeur à coeur entre bouddhisme et
christianisme est le manquement des bouddhistes et des chrétiens à reconnaitre la
réciprocité de ces 2 langages...
le refus d'admettre que gnose et agapé sont
toute deux langages légitime de l'esprit humain...
que ce sont des langages par lequel
le même Esprit divin parle alternativement en chacun de nous...
l'expérience
fondamentale du christianisme est l'agapè en dialogue avec la gnose, celle du
bouddhisme n'est pas simple gnose mais gnose en dialogue avec l'agapè...
Le Verbe qui illumine tout homme est la source de l'illumination de Gautama
Macquarie
ira plus loin...
Pour lui l'incarnations du logos en JC
ne serait pas unique mais se serait produit aussi en Moïse, Zoroastre, Lao-zu, Bouddha, Confucius, Socrate,
Krishna, Jésus,
Mohamed...autres illuminés...
l'incarnation selon lui n'étant pas une anomalie ...mais une constante de la relation de Dieu avec sa création...il y aurait des
degrés d'incarnation
" la contingence de l'incarnation rejoint l'universalité et la necessité de
manifestation de l'absolu.
Le logos incarné va à la recherche de lui même dans toute l'histoire;
l'évangélisation ou le dialogue consiste dans cette rencontre du Logos
incarné dans une histoire contigente avec le Logos universel semé dans tout
coeur humain...la plénitude de ce que nous appelons révélation et
incarnation n'est à trouver que dans l'accomplissement de ce dialogue"( O'
Leary)
Je reste personnellement dubitatif
sur ce point...
mais...
Ainsi à la suite de Teilhard on peut parler de "convergence merveilleuse"
de toute choses et de toutes traditions religieuses dans le Règne de Dieu et
dans le Christ -oméga...
mystique d'unification vers laquelle tendent de concert
le christ et les traditions de l'orient...
Cela n'éclipse en rien l'événement JC qui est la fin... car le
commencement...
l'axe central... de convergence des religions dans le Christ universel...vécu
sous de multiples images...
Il est temps désormais de détailler ces mutiples facettes par les quelles l' Unique Mystère a été appréhendé par d'autres afin d'enrichir notre propre compréhension du Mystère...