Peinture d'Alain Thomas
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 En marche vers les "autres"...

 

 

 

Culmann suggéra à Paul VI  en son temps que toute la théologie soit centrée sur l'histoire du Salut c'est à dire sur les rapports entre Dieu et l'humanité à travers lesquels Dieu de sa propre initiative devient de plus en plus profondément engagé dans l'histoire des hommes.
les différentes alliances établies par Dieu en représentent les étapes successives
Il convient dans cette démarche de tenir compte d'une approche existentielle de la théologie c' est à dire de l'effort qui s'impose à tout enquêteur honnête et sincère de dépasser le niveau des idées imparfaites que véhiculent sur Dieu les religions afin de rejoindre autant que faire se peut l'expérience vivante de Dieu qui leur est sous-jacente...

Par la prière...

Beaucoup d'hommes en dehors de la religion chrétienne ont rencontré le vrai Dieu dans une expérience religieuse authentique...
Dans la prière  qui est toujours relation entre un Je et un Tu infini...on ne prie pas un Dieu impersonnel...
La prière authentique est donc toujours signe de Dieu de quelque manière secrète et cachée que ce soit... signe que Dieu a pris l'initiative d'une approche personnelle auprès de l'homme et a été accueilli dans la foi
Quiconque se confie ainsi dans la foi et la charité est sauvé quelqu'imparfaite que sa conception de Dieu puisse demeurer. 
Car le salut ne dépend que de la réponse donnée par l'homme pécheur, dans la foi, à la communication personnelle que Dieu lui fait.

Nous n'avons jamais accès à l'expérience religieuse de l'autre à l'état pur, dépourvue du vêtement que lui a conféré son énonciation en un discours...
Et tandis que le langage par lequel seul nous avons accès à l'expérience la communique, il le fait de façon forcément inadéquate...
en la transmettant il la trahit... l'expérience restant de par sa nature même au delà de toute expression...

Si l'on veut donc rejoindre l'expérience religieuse des autres pour y découvrir les éléments de la grâce qui s'y trouvent, il s'impose que l'on aille au-delà des concepts qui l'énoncent et  que l'on s'efforce de recueillir l'expérience à travers les concepts déficients par lesquels elle s'exprime.

Ainsi si chez les hindous la relation personnelle se conçoit en tant qu'éveil de la conscience à l'identité avec Brahman; le Bouddhisme en dépit d'apparences athées  connaît  lui aussi un Absolu impersonnel...
on parlera alors de méditation et de contemplation...
la prière étant pour Bouddha celui qui a incarné et guidé vers cet absolu... ou pour les autres bouddhas...ou les bodhisattvas...

Dans les religions monothéistes ou prophétiques l'expérience religieuse prend la forme d'un dialogue inter-personnel avec Dieu qui en prend l'initiative, l'homme y répondant alors positivement...ou négativement...

Ainsi les religions asiatiques cultivent l'enstase...la quête de l'Absolu au fond du coeur alors que la quête de ce même absolu rencontré dans un tout autre se fait par extase
les unes mettent en exergues l'apophatisme...
les autres le kataphatisme...elles ont eu besoin d'une révélation extérieure que les autres n'ont pas connu...

De toute façon dans un cas comme dans l'autre c'est bien le même Dieu que celui révélé en JC qui entre dans la vie des hommes de façon cachée et secrète... authentique... 
rencontre personnelle de Dieu et de l'homme dans laquelle l'initiative vient toujours de Dieu.
Chaque fois que l'homme se tourne ainsi vers un Absolu qui s'impose et se donne à lui ,une attitude de foi surnaturelle est à l'oeuvre...attitude de foi et de prière.

En toute communication personnelle Dieu se donne comme IL est tel qu'IL est...au delà de tout concept...de toute formulation...

Dans cette grâce salvatrice Dieu communique à l'homme son Esprit et par son esprit lui fait partager la filiation de son Fils
Ainsi  tout homme qui est sauvé est fils du Dieu vivant dans l'Esprit de Dieu...
et cela par J-C historique qui l'a montré... qu'il soit connu ou non...
car l'incarnation inaugure la visibilité de cette nouveauté sans précédente
et par elle l'Esprit fait plus d'un être que d'être son fils ... 
Il l'incorpore à Dieu même...

principe anthropologique

L'existence humaine est essentiellement historique ce qui veut dire d'abord que la personne, esprit incarné, s'exprime dans le temps et l'espace, dans l'histoire et le monde...
Elle n'existe qu'en s'exprimant ainsi.
Elle ne peut consister en états seulement spirituels de l'âme...
 pour exister elle doit s'exprimer en symboles, rites et autres pratiques religieuses...

Par ailleurs l'homme n'étant pas un être isolé, mais personne vivant en société, chaque homme devient personne par ses relations interpersonnelles avec d'autres... 
l'homme religieux n'existe que comme membre d'une communauté déterminée et appartenant à une tradition déterminée...

Comme on peut penser  que les membres des autres traditions religieuses ont une expérience de Dieu authentique ces traditions recèlent en elles même, dans leurs institutions et leurs pratiques sociales des traces de la rencontre des hommes avec la grâce, leurs livres sacrés contiennent la mémoire d'expériences religieuses concrètes avec la Vérité, leurs pratiques résultent de la codification d'expériences semblables...

 

principe christologique

Tout salut passe par le Christ...
mais qui est le Christ ? Jésus historique ?...pas seulement nous en avons déjà parlé dans le Prologue...
C'est surtout Dieu ,se tournant vers l'homme en auto-manifestation et don de soi... Dieu avec les hommes
Christ est ainsi pour le chrétien le sacrement primordial unique et nécessaire de la rencontre des hommes avec Dieu...que les chrétiens reconnaissent en Jésus le Nazaréen...
les "autres" pouvant aussi rencontrer ce Mystère de façon autre...sous d'autres formes ou symboles...

Christ  est le mystère du salut dont la présence active est universelle

Christ est Dieu en relation personnelle avec les hommes et leur devenant présent.
 
Toute expérience authentique de Dieu chez les chrétiens et les "autres "est une rencontre de Dieu avec l'homme en Christ... 
la Présence de Dieu devenant dès lors un être-avec d'ordre intentionnel... un échange de Toi à Je...entre 2 personnes...
Or Dieu est personne infinie au delà de toute finitude...
Sa transcendance marque sa présence personnelle aux hommes....mais une distance infinie sépare l'Infini du fini,
elle est comblée en Christ...
et la présence personnelle de Dieu à l'homme et en priorité à l'homme pécheur ne peut être que gratuite.
L'initiative de cette présence vient nécessairement de Dieu...cette condescendance , cette kénose de Dieu est au centre du mystère du Christ...

 Mystère qui passe tout naturellement par le christianisme mais aussi par les "autres" ...et les pratiques sacramentelles de ces "autres" peuvent être mise sur le même pied que les sacrements chrétiens...

Mystère du Christ..
Mystère présent aux hommes au delà des limites du christianisme...

Il est  par ailleurs passionnant  de connaître les différentes manières dont le Mystère du Christ est médiatisé par les "autres" religions...
 ne serait-ce que pour enrichir notre compréhension du Mystère... 
"ils" ont tant eux aussi à nous apprendre  du Christ !

 

principe ecclésiologique

L'Eglise est la communauté eschatologique qui proclame et représente sacramentellement le mystère du Christ.
 Elle incorpore de façon éminente, visiblement et socialement le salut chrétien... véritable épiphanie historique de la gloire de Dieu révélée en ce Mystère.

Notons au passage que cette communauté ecclésiale n'établit pas les chrétiens dans une situation privilégiée par rapport au Salut.
 Leur situation dans l'Eglise ne les rend , de soi, ni plus parfaits , ni plus saints, ni plus proches en réalité du Christ et de son Mystère que ne sont les autres. 
Il serait même faux de dire que le salut leur est rendu plus facile ou moins coûteux, 
car le salut dépend en chaque cas de la façon,, de l'intensité avec laquelle chaque personne répond dans sa situation concrète au Mystère christique du salut présent  et actif  ...que ce soit de façon consciente ou inconsciente en chacun...
dans l'Eglise ou hors de celle-ci...

 

L'esprit

Autre approche des autres religions : savoir découvrir à travers elles la présence active et vivifiante de l'Esprit Saint !
Esprit...
Esprit point d'insertion obligé de l'auto-communicaation de Dieu à l'homme..
Esprit en qui Dieu se donne à l'homme...
Esprit qui est aussi l'Esprit du Christ...
Esprit à préséance immanente qui centre l'homme sur le Christ

Présence universelle aussi...
Esprit qui se répand à travers le monde... vivifiant toute chose et qui atteint les autres traditions... les anime...et inspire aussi leurs  écrits...

En fait toute expérience personnelle de Dieu recèle la Présence et l'Action de l'Esprit...
Chaque fois que Dieu entre dans la vie d'un homme il se donne Père, Fils, Esprit...
...communication du Père par le Fils dans l'Esprit...

C'est du moins notre façon chrétienne d'expliciter cette incroyable Rencontre...
toute rencontre avec Dieu se fait dans l'Esprit...
L'Esprit est Dieu rendu personnellement présent à l'homme... Dieu senti par l'homme en son coeur

Ce même Esprit est à l'oeuvre dans toute l'économie du salut...dans sa dimension sociale aussi...
Cette oeuvre du salut étant l'engagement d'alliance... 
 cette histoire d'amour entre Dieu et la famille humaine...jusqu'à la Rencontre personnelle dans la chair...
Ainsi dans toute l'histoire générale comme dans toute histoire personnelle le même Esprit se révèle et se manifeste...
seul le chrétien le remarque...et le nomme ainsi...
mais tous le ressentent...

...
et lorsqu'à la faveur de contacts et de dialogues le chrétien Le découvre dans la vie d'hommes appartenant à d'autres courants religieux il sait Le repérer à l'oeuvre chez les autres...s'en étonner...s'en réjouir...et glorifer Dieu pour la prodigieuse diversité et richesse de ses voies...

 ...Il va jusqu'à souffler dans toutes les créations humaines  qu'elles soient artistiques, scientifiques, sociologiques...

et dans les livres même ...

dans le prologue même de la lettre aux Hébreux on est on ne peut plus clair:" en dehors d'Israël Dieu a parlé à maintes reprises et sous maintes formes par les prophètes ( He 1,1)

Prophète qui a la conviction inébranlable qu'il a reçu une parole de Dieu et qu'il doit la communiquer. 
Conviction fondée sur l'expérience mystérieuse, mystique, d'un contact immédiat avec Dieu.
Il arrive que cette emprise divine provoque extérieurement des manifestations...comme chez  tous les grands Mystiques.
L' intervention de Dieu dans l'âme du Prophète met celui-ci dans un état psychologique "supra-normal" ...le nier serait rabaisser l'esprit prophétique au rang de l'inspiration du poête ou des illusions des pseudos-inspirés...

Ainsi en est-il du prophète Mohamed et Zaehner de noter que Mohamed comme Zoroastre est un vrai Prophète...
 et comparant l'Ancien Testament et le Coran il ajoute: "il est impossible de lire ensemble les deux livres, sans conclure que c'est le même Dieu qui parle en tous les deux: les accents prophétiques sont immanquables"
"ainsi le Coran parle aussi du Dieu authentique ...et la vérité divine qu'il contient est parole de Dieu au travers du prophète"

Notons en passant que l'Islam fait appel à Abraham comme à sa propre origine...même Jean Paul II déclare ( Osservatore Romano du 23-2-81) à Ankara: " les musulmans ont comme vous la foi d'Abraham en le Dieu Un, tout puissant et miséricordieux"
 admettant ainsi implicitement que les musulmans sont sauvés en tant qu'héritier de la foi d'Abraham le père des croyants qui par sa foi répondit à l'appel de Dieu...

Car de même que l'alliance mosaïque demeure pour tous les juifs, la foi d'Abraham que les musulmans partagent avec nous demeure elle aussi... 
Toutes deux ont, à leur manière propre, valeur même de préparation évangélique pour les juifs et les musulmans à qui l'Evangile n'a pas été promulguée.

 Qu'elles précèdent ou suivent chronologiquement l'événement JC, les autres traditions en étendant le principe au-delà des religions monothéistes gardent la signification positive qui leur fut assignée par Dieu dans l'histoire du salut. 
Loin de disparaître en tant qu'éphémères et provisoires elles gardent une valeur analogique sans doute, mais aussi réelle que leur confère leur orientation providentielle vers l'événement universel du salut.

 Elles demeurent << pierres d'attentes>>posées non par les hommes mais par Dieu lui même en vue de l'avènement de JC.


Plénitude dans le Christ  ?

Il convient d'abandonner ce complexe de supériorité que l' occidental traîne avec lui... et avec lui le chrétien...
L'humilité n'est-elle plus pour nous une vertu cardinale ?
Certes si la révélation divine atteint en Jésus une plénitude qualitative, c'est qu'aucune révélation du Mystère de Dieu ne peut égaler en profondeur celle qui a lieu quand Dieu lui même en son Fils incarné vit sur le registre humain, en une conscience humaine, son propre Mystère...

MAIS cette relation n'est pas absolue et elle reste relative...
en effet la conscience humaine de Jésus tout en étant celle du Fils, reste humaine et donc limitée...
or aucune conscience humaine, fût-ce celle de Dieu ne peut épuiser le Mystère divin...

 reste que cette expérience humaine rend possible la traduction en paroles humaines du Mystère de Dieu...

ainsi Dieu peut continuer à se révéler à travers les Prophètes et les Sages d'autres traditions comme c'est le cas en Mohamed...
Dieu s'est révélé , continue et continuera à le faire dans l'histoire...

Claude Geffré le dit bien quand après avoir reconnu dans le Coran "une parole de Dieu authentique encore  qu'en partie formellement différente de la Parole de Jésus"  il ajoute :
" une telle connaissance nous conduit à un approfondissement théologique de la révélation comme révélation différenciée. Même si la théologie des religions non chrétiennes n'a pas encore dépassé le stade des recherches tâtonnantes, nous devons tenter de penser comment une révélation unique peut inclure des Paroles de Dieu différentes "

Certes l'histoire du salut et de la révélation est Une, à ses différentes étapes, cosmiques, israëlite et chrétienne ,elle porte de différentes façons le sceau de l'influence de l'Esprit Saint.
Peut-on penser qu'il nous parle à travers des traditions et des images différentes ?
la tradition chrétienne ne s'y oppose pas...et ne s'oppose nullement à ce que la prière chrétienne voire la liturgie de la parole fasse usage des paroles de Dieu contenues dans les livres sacrés des autres traditions...
on y découvrira alors avec joie et étonnement des convergences étonnantes...

Que l'on songe au sens profond de la majesté divine et de la sainteté des décrets divins dont le Coran est imprégné...ou au sens de la présence immanente de Dieu et de l'intériorité qui traverse l'expérience religieuse dans les livres sacrés de l'Hindouïsme par exemple...
Paradoxalement un contact prolongé avec les écritures non bibliques pratiquées à l'extérieur de sa foi peut aider le chrétien à découvrir plus profondément certains aspects du mystère divin.

 

Universalité ?

 médiation obligée du mystère J-C ?

selon Küng  le Christ-Jésus est un modèle éminent, symbole éminent des rapports humano-divins: valeurs humaines proposées, morale sublime, perspectives de vie nouvelles annoncées permettent-elles de montrer un ensemble suffisant ?
d'autres figures n'ont-ils pas défendus les mêmes valeurs  ? Ghandi, Gautama par exemple...d'autres anonymes aussi...
seul la croix le distingue ? 
mais Gautama prêche aussi le renoncement total jusqu'à la mort...
les différences essentielles portent sur le Résurrection

mais l'universalité est devenue intenable...

"Aussi on sera chrétien car JC représentera le mieux pour nous les plus hautes aspirations humaines...
  il sera le symbole idéal et le plus inspirant...
 on discernera en lui la révélation la plus pure et la plus puissante du monde transcendant...
 On verra dans la foi chrétienne la religion non pas absolue, mais normative ,pas seulement pour celui qui est chrétien mais pour toute l'histoire...et en JC  le critère ultime de tout processus de guérison et de salut " (Tillich)

Il convient de reconnaître que les autres traditions religieuses font elles aussi au sujet des diverses figures salvatrices des démarches analogues: dans la bhakti: la Bhagavad-Gita présente elle aussi Krishna comme sauveur universel


" mêmes ceux qui adorent d'autres dieux avec amour
et offrent des sacrifices pleins de foi
M'adorent en réalité
Même si le rite diffère de la norme"

 

Equivalent hindou du christianisme anonyme, Krishna apparaît comme Sauveur de ceux-là même qui par ignorance mais dans la sincérité de leur coeur adorent d'autres dieux et leur offrent des sacrifices...

Dans le bouddhisme Mahayana on fait un développement similaire et de même que les premiers chrétiens ont reconnu progressivement une présence divine en Jésus de même cette tradition a enregistrée une déification presque complète du Bouddha,  les deux représentant le même modèle de "descente divine" vers l'humanité...
il est vrai  cependant que Jésus n'est pas déifié...mais Dieu humanisé...
L'un est le fait de l'homme , l'autre de l'action de Dieu.
Mais Bouddha prêche un message de libération comme Jésus prêche l'évangile avec l'autorité qui lui vient d'une présence religieuse extraordinaire de même que celle de Jésus qui lui vient de son expérience de Dieu comme Abba.

Il est sauveur comme illuminé...Christ comme Voie
mais cette incarnation n'est elle pas un mythe, ou du moins la transposition en langage mythique sous l'influence de l'héllénisme ?
il conviendrait dès lors de démythologiser JC en le débarassant du mythe ...

Appel à la conscience historique et à la relativité de toute vérité, même et surtout révélée...
JC vit sur un registre humain en sa conscience humaine ses relations interpersonnelles dans le mystère de Dieu. 
Relativité parce qu'aucune conscience humaine même personnellement assumée par Dieu ne peut épuiser le Mystère divin... que seule la conscience divine peut comprendre adéquatement. 
Reste que la transposition de la conscience personnelle de Jésus comme Fils de Dieu en concepts humains communicables donne à la révélation qu'il prodigue de lui même et de Dieu une valeur objective transcendante, inégalable et insurpassable...pour le chrétien...

Le christianisme doit donc laisser de côté( au moins provisoirement) toute prétention à l'unicité du Christ en vue d'entrer avec les autres en un dialogue véritable, d'égal à égal.
Si JC est en fait unique, il appartiendra au dialogue de le montrer...
 rien d'autre ne peut l'établir. 

De la pratique du dialogue peut-être Jésus en sortira-t-il sans être imposé comme un symbole unifiant, l'expression universellement satisfaisante et normative de ce que Dieu a en vue pour toute l'histoire...
Il convient dès lors de centrer la théologie des religions non plus sur l'événement JC mais sur le Règne de Dieu qui se construit à travers l'histoire...

on pourra alors parler avec Teilhard d'une merveilleuse convergence de toute chose et de toutes les traditions religieuses dans le Règne de Dieu et dans le Christ Oméga, d'une Mystique d'unification vers laquelle les spiritualités occidentales et orientales tendent ensemble...
Christ étant la fin car  aussi le commencement...
le centre et l'axe unique de cette longue marche...
 sous l'action de l'Esprit

 

suite