CHAPITRE  II:  Bonté


 La substance entière de la Théarchie (= Puissance divine) quelle qu'elle puisse être, les Écritures la célèbrent comme définie et manifestée par son caractère de
bienfaisance. 
Comment interpréter autrement l'enseignement de la sainte théologie, disant que la Théarchie elle-même s'est révélée en ces termes :
 « Pourquoi m'interroges-tu sur le bien? Nul n'est bon si ce n'est Dieu seul. » (Matthieu 19,17).

 Or on a déjà touché à ce point et démontré ailleurs que les Écritures usent toujours des noms de Dieu qui sont dignes de Lui pour célébrer indistinctement la Déité pleine et entière, totale et indivise... attribuant ces noms totalement, indistinctement, absolument, indifféremment, universellement à l'entière totalité de la Déité.
Ainsi ne point attribuer ce nom  à la Déité entière,  ce serait blasphémer et déchirer par une audace criminelle l'Unité qui transcende toute unité.
 
Il faut donc dire que ce nom convient à l'entière Déité, car c'est ainsi qu'a parlé lui-même le Verbe essentiellement bon : «  Je suis bon (Matt.20,15)... cependant qu'un des prophètes inspiré de Dieu célèbre également la bonté de l'Esprit( Psaume 142).

 Si, d'ailleurs, l'on prétend restreindre le sens de la parole « Je suis Celui qui suis »  à une partie de la Déité au lieu d'y voir la louange de la Déité tout entière, comment faudrait-il entendre alors cette autre parole : « Voilà ce que dit Celui qui est, qui fut et qui vient le Tout puissant » ... et cette autre encore : « Tu es identique à toi-même » ... et cette autre aussi « L'Esprit de vérité, qui est, qui procède du Père» 

 Et si l'on prétend que la Théarchie entière n'est pas Vie, comment serait-elle vraie alors, la parole sacrée : « Comme le Père ressuscite les morts et les vivifie, ainsi le Fils vivifie ceux qu'il lui plait de vivifier » (Jean 5,21)... et celle-ci encore : « C'est l'Esprit qui vivifie » ? (Jean 6,64)...

 On ne saurait dénombrer, semble-t-il, les passages où la théologie attribue tant à la Déité engendreuse de Dieu qu'à la Déité du Fils le nom de Seigneur, l'appliquant au Père comme au Fils.... Et l'Esprit n'est pas moins Seigneur.

Il en est de même pour la Beauté et la Sagesse
, louanges qui appartiennent à l'entière Déité...
 et aussi pour la Lumière, la Déification, la Causalité
et tout ce qui se dit de l'entière Théarchie. 
Ces noms, l'Écriture en use pour célébrer la Théarchie entière, soit de façon globale, en affirmant « Tout vient de Dieu » ... soit plus précisément en disant : « Tout a été fait par lui et pour lui »  et « Tout subsiste en lui » ... et encore : « Tu enverras ton Esprit et ils seront créés » (...).
Ainsi l'on peut dire que, quel que soit le nom intégral de Dieu qu'il s'agit d'expliquer, il faut l'appliquer à la Déité entière.

 (...) Nous pouvons dire que la théologie nous livre certaines vérités communes [aux trois Personnes], d'autres particulières [à l'une des Personnes]. 
Or il serait sacrilège de diviser ce qui est commun ou de confondre ce qui est distinct... Mais dociles à l'enseignement reçu, il nous convient selon nos forces de nous élever vers les splendeurs divines... Car c'est là-haut que, recevant les révélations divines comme la plus belle règle de vérité,  nous veillerons avec zèle sur le dépôt de ces révélations, sans les augmenter... ni les diminuer... ni les altérer d'aucune façon, les conservant sous la garde des Écritures, puisant en elles le pouvoir de veiller sur ceux qui eux-mêmes les conservent.

- Certains noms conviennent donc en commun à l'entière Déité...
C'est ainsi qu'on peut la nommer tout entière Plus que bonne, Plus que Dieu, Sur essentielle, Plus que vivante, Plus que sage, et lui attribuer généralement tous les noms qui expriment une négation par transcendance.
 Ajoutons-y les noms qui concernent la causalité : Bien,... Beau,... Être,... Source de vie,... Sage, ...et également tous ceux qui se rapportent aux dons bienfaisants de cette Déité qu'on appelle pour cela Source
de tout bien.. 
Mais il existe aussi des noms distincts correspondant à des réalités distinctes,  les uns et les autres également suressentiels : le Père, leFils et l'Esprit,... car ces termes ne sont ni interchangeables ni communs...
Est  également distincte la substance parfaite et intégrale de Jésus incarné... à la façon d'un homme, et distincts les mystères essentiels de cet amour de l'humanité qui est lié à cette Incarnation.

(...)
Par ailleurs il convient dans l'unité de la divine Suressentialité, d' attribuer à la Trinité des qualificatifs comme :
la Substantialité qui dépasse toute essence... la Déité qui est au delà même de Dieu... la Bonté transcendante à tout bien... l'Identité universellement transcendante ... l'Unité qui est au delà du principe d'unité... l'Ineffabilité... la Multiplicité des noms... 1'inconnaissance... l'universelle Intelligibilité... l'Affirmation totale... la Négation totale... l'Au-delà de tout affirmation et de toute négation...(...)

Ainsi de la même façon, si j'ose user ici d'images sensibles et familières, que les lumières de plusieurs lampes, rassemblées dans une seule pièce gardent. entre elles, mais en toute pureté et sans mélange, les distinctions qui leur sont propres...nous constatons aussi que  toutes leurs lumières s'unissent pour ne former qu'une seule lumière ,qui brille d'un seul éclat indistinct... 
et personne, je pense, dans l'air qui enveloppe toutes ces lumières, ne saurait discerner des autres celle qui vient de telle lampe particulière... ni voir celle-ci sans voir celle-là... puisque toutes se mélangent à toutes sans perdre leur individualité... 
Qu'on retire de l'appartement l'un des luminaires... sa lumière propre va disparaître tout entière, n'emportant rien avec soi des autres lumières, ni ne leur laissant rien de soi-même...
 
 Comme je l'ai dit,  leur union mutuelle était totale et parfaite, mais sans supprimer leur individualité et sans produire aucune trace de confusion. 
Or dans cet exemple tout cela se produit dans un air corporel, et il s'agit d'une lumière produite par un feu matériel. 
Que dire alors de cette Unité suressentielle dont nous affirmons qu'elle se situe non seulement au delà des unités corporelles, mais au delà même de celles qui appartiennent aux âmes et aux intelligences ...et que ces dernières possèdent déjà sans mélange et selon un mode qui dépasse ce monde...
 lumières conformes à Dieu et supra-célestes, entièrement égales les unes aux autres dans la mesure, proportionnelle à leurs forces, où elles participent à l'Unité parfaitement transcendante ...

(...)

Dans la suressentielle Déité le Père seul est source... et le Fils n'est pas Père... ni le Père fils...
 à chacune des Personnes théarchiques convient l'inviolable privilège de ses louanges propres.... 

 Mais s'il est vrai que le processus convenable à la Bonté divine constitue bien une distinction en Dieu, quand l'unique Déité, tout en demeurant  Une, se multiplie elle-même et prend plusieurs figures, cette distinction en Dieu n'en sauvegarde pas moins la parfaite unité de ces dons indéfinissables... de ces substantifications... de ces vivifications... de ces productions de sagesse... de toutes ces largesses dont la Bonté  est cause universelle... et qui permettent de célébrer l'imparticipabilité du participé.

 C'est une propriété commune, synthétique et unique pour toute la Déité, que d'être participée pleinement et entièrement par tous ses participants, et non point jamais par aucun d'entre eux de façon partielle...tout comme le point central d'un cercle est participé par tous les rayons qui constituent le cercle, et comme les multiples empreintes d'un sceau unique participent à l'original... lequel est immanent tout entier et de façon identique dans chacune des empreintes, sans se fragmenter d'aucune manière...
 L'imparticipabilité de la Déité, cause universelle, transcende encore toutes ces figures, car il n'est avec elle ni aucune sorte de contact... ni aucune sorte de communauté... ni aucune synthèse entre elle et ses participants.

 On peut objecter pourtant que le sceau n'est pas entier et identique dans toutes les empreintes....
 Je réponds que ce n'est pas la faute du sceau qui se transmet à chacune entier et identique... mais c'est la différence des participants qui fait dissembler les reproductions de l'unique modèle, totalement et identiquement....
 Si la matière est molle et plastique, lisse et vierge, si sa consistance n'est pas trop solide, ni sa fluidité trop liquide, l'empreinte du sceau sera pure,  claire et durable. 
S'il lui manque au contraire quelqu'une des qualités qu'on vient de dire...  elle ne le reproduira que d'une façon confuse et obscure... ou d' autres défauts lui adviendront par suite de son inaptitude à la participation.

En ce qui concerne l'action bienfaisante de Dieu à l'égard des hommes, il faut définir une autre distinction encore ...
 seul le Verbe suressentiel assuma pour nous notre propre substance de façon entière et vraie...par son action comme par sa Passion c'est Lui seul qui, proprement et singulièrement, assume la totalité de l'opération humano-divine.
 A cette oeuvre, ni le Père ni l'Esprit n'ont pris aucune part... sinon... par l'existence en eux d'un Vouloir bienfaisant et d'un Amour de l'humanité... et parce que l'opération divine qu'exécuta par son Incarnation humaine cet Être immuable qui est Dieu et Verbe divin, est une opération totale, transcendante et indicible de la Déité.

 L'Écriture nous en a révélé les causes telles qu'elles conviennent à la nature divine...  nous les avons exposées selon nos forces dans les Esquisses théologiques, précisant les propriétés de chacunes... les unes déduites et expliquées de façon logique et véridique, en appliquant une intelligence sainte et pacifiée...pour les autres, nous nous sommes élevés  vers elles comme vers des mystères révélés au delà de toute opération de l'intelligence.

 Il n'est en effet aucune réalité divine, autant qu'elle nous puisse apparaître, que nous ne connaissions à travers des participations...  ce qu'elles peuvent être en soi, dans la propriété de leur principe et de leur fondement,
cela dépasse toute intelligence... toute essence... et toute connaissance. 

Si nous nommons, par exemple, le Secret suressentiel ou Dieu ou Vie... ou encore Essence, Lumière ou Raison, notre intelligence en ce cas ne saisit que ces puissances qui descendent de Lui vers nous, pour nous déifier... nous essentialiser... nous vivifier... nous assagir.
 
Dans sa nature intime, ce Secret ne, s'offre à notre élan que par
l'abandon de toute opération intellectuelle... par le renoncement à toute saisie intuitive... à toute déification,... à toute vie... à toute essence...
 car rien de tout cela ne convient exactement à cette Cause pleinement séparée de tous ses effets par sa totale transcendance.
 
Nous savons bien que le Père représente au sein de la Déité, l'élément producteur, que Jésus et l'Esprit sont pour ainsi dire les pousses divines de la Déité engendreuse de Dieu  et en quelque sorte ses fleurs et son rayonnement suressentiel.
Mais cela  ce sont les saintes Écritures qui nous l'ont enseigné ...
 Le mode de ce mystérieux engendrement, il n'est possible ni de le dire, ni de le concevoir ...

Ajoutons que toute la puissance propre à notre activité intellectuelle se borne à comprendre que cette Paternité divine et Filiation  proviennent pour nous comme pour les puissances célestes d'un DON de cette Paternité, et de cette filiation fondamentale et parfaitement transcendante qui fait que les intelligences qui se conforment à Dieu  reçoivent l'être et le nom de dieux... de fils de dieux ...et de pères de dieux. 
Il s'agit bien évidemment d'une paternité et d'une filiation réalisées de façon spirituelle. c'est-à-dire incorporelle, immatérielle, intellectuelle... mais l'Esprit théarchique en lui-même transcende toute immatérialité et toute déification intelligible...  et le Père et le Fils restent séparés par leur transcendance de toute paternité et de toute filiation divines.
 Il n'est point d'exacte ressemblance entre les effets et les causes...et si les effets portent en eux quelque empreinte de la cause, celle-ci pourtant reste séparée de ses effets et elle les transcende en raison de sa nature même de principe.
 
Pour user d'images humaines, disons que les plaisirs et les peines sont appelés causes de la jouissance et de la souffrance... mais en soi ne jouissent  ni ne souffrent... de même le feu est cause de la chaleur et de la combustion sans qu'on dise pourtant qu'en Iui-même il ne se brûle ni ne se chauffe.

 Si l'on dit que la Vie en soi est vivante et que resplendit l'absolue Lumière, il me parait que ce sont des expressions incorrectes... à moins d'entendre par là,  que tout ce qui appartient à l'effet appartient aussi à la cause éminemment et formellement...

 
 Il n'est pas jusqu'à la vérité la plus évidente de toute la théologie : l'acte de Jésus façonnant sa divinité dans un moule humain, qui ne soit non plus
inexprimable par aucun raisonnement et inconnaissable à aucune intelligence... s'agît-il du plus élevé des anges les plus anciens.
 
Que Dieu ait pris lui même essence d'homme, c'est  un mystère que nous avons appris... mais nous ignorons comment il a pu se former d'un sang virginal selon une autre loi que celle de la nature... comment il a pu traverser à pied sec les eaux liquides, bien que ce pied eût masse corporelle et pesanteur matérielle... et il en va de même plus généralement pour tous les secrets de la nature merveilleuse de Jésus.
 
Mais de ces mystères nous avons suffisamment parlé ailleurs,...  (...) elles nécessitent non seulement de Dieu une science théorique mais une expérience vécue ...
cette Foi ne s'apprend pas mais se vit de façon mystérieuse....


(...)

La Divinité de Jésus, cause universelle et total achèvement, conserve l"accord des parties avec le tout.
Elle n'est elle-même ni partie ni tout... et tout ensemble tout et partie... car en soi elle contient et possède, de façon éminente et par anticipation... et le tout et les parties du tout. 
Parfaite dans les imparfaits, en tant que principe de perfection, elle n'est pas moins imparfaite dans les parfaits, en tant que supérieure et antérieure à
toute perfection. 
Forme informante en tout ce qui est informe, en tant qu'elle est principe formel, elle n'est pas moins informe en tout ce qui a forme, en tant qu'elle transcende toute forme .
Par sa pureté, elle est
essence élevée au dessus de toute essence,
suressentielle et séparée de toute essence. 
Elle définit tout principe et tout ordre, et elle reste transcendante à tous les principes et à tous les ordres. 
Elle est la mesure des êtres et de leur perpétuité et elle est au delà de la perpétuité, et antérieure à la perpétuité. 
Elle est
plénitude indicible, innommable, elle dépasse l'intelligence, la vie l'essence .
 Elle contient merveilleusement toute merveille, suressentiellement toute suressentialité. 
C'est pourquoi ayant condescendu par amour de l'homme à assumer sa nature... s'étant véritablement incarné... Celui qui est plus que Dieu s'est fait homme.. . Et il a conservé pourtant dans cet état son caractère merveilleux et suressentiel. non seulement parce qu'il est entré en communication avec nous sans aliénation de lui-même  et sans mélange et
sans que fût diminuée la transcendance de sa plénitude... mais aussi parce que, - miracle des miracles ! au sein même de notre nature il est demeuré merveilleux et dans notre essence suressentiel, contenant en
lui éminement tout ce qui nous appartient et vient de nous... au delà de nous-mêmes.

Mais n'insistons pas davantage et revenons au propos même de notre raisonnement, eu expliquant selon nos forces les noms communs et uniques qui conviennent à la distinction divine.
 Et pour commencer par les définitions claires, disons qu'on appelle distinction divine ces propriétés de la Puissance divine qui conviennent à sa Bonté. 
Car, en accordant libéralement à tous les êtres et en répandant sur eux les participations à la totalité de ses biens, elle se distingue tout en restant une, elle se plurifie dans son unicité, elle prend de multiples figures, sans sortir de l'unité. 
C'est ainsi que lorsque ce Dieu qui est être de façon suressentielle fait don de son être aux autres êtres et produit toute essence, on dit que cet Être unique prend plusieurs figures, car il produit alors de lui  une pluralité d'êtres tout en restant parfaitement égal à lui-même... un dans sa multiplication... unique dans son procès... entier dans sa division... grâce à sa transcendance suressentielle par rapport à tout être ...et grâce à cette façon unitaire qui est sienne de tout produire et de répandre hors de lui, sans rien perdre de soi, ses inépuisables participations. 

 Disons plus : cet Être unique, qui communique son unité à toute partie et à toute totalité, à l'un et au multiple..., cet Être n'est UN pourtant que de façon suressentielle, car il n'est lui-même ni partie d'une multitude, ni totalité formée de parties, en sorte qu'en ce sens il n'est ni un ni ne participe à 1'unité ni ne possède la qualité l'un, mais il est bien un au delà de tout mode, un au delà de cette unité qui se dit des êtres... multitude sans parties... plus que pleine et impossible à remplir... produisant achevant et contenant en soi toute unité, t toute pluralité.

Lorsque son oeuvre selon la capacité de chacun à recevoir l'empreinte divine, produit une multitude de dieux, il semble, là encore, que le Dieu unique se divise et reçoive de multiples figures... mais, en réalité, Celui qui est Principe du divin et Plus que divin n'en demeure pas moins de façon suressentielle Dieu unique, indivisible en tout ce qui reçoit division...unifié en lui-même... incapable de se composer avec la pluralité des êtres ni de se multiplier en eux.
 
C'est à cette vérité, merveilleuse que songeait le maître qui nous initia, mon précepteur et moi, au don de la Lumière divine, connaisseur des réalités divines et lumière du monde, lorsqu'il écrivit dans un transport divin ces paroles que nous ont transmises les saintes Écritures :

 « Bien qu'il y ait des êtres qu'on appelle dieux, soit au ciel soit sur terre, comme s'il existait plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, pour nous pourtant le Dieu Père est unique, d'où viennent toutes choses  et nous sommes faits pour Lui.
 Et unique aussi le Seigneur Jêsus-Christ par qui toutes choses furent faites, et à qui nous devons l'être  » 

Dans les réalités divines, en effet, les unités l'emportent sur les distinctions et les précèdent...  ces réalités ne demeurent pas moins unes, quelles que soient les distinctions à l'intérieur de L'UN, car ces distinctions mêmes sont indivisibles et unifiées. 
Ces distinctions communes et uniques au sein de la totale Déité ou, si l'on préfère, ces procès convenables à sa Bonté, nous tâcherons maintenant selon nos forces de les dire d'après les noms divins que nous révèlent les Écritures, étant bien entendu, que tout nom correspondant à un don de la Bonté divine, à quelque Personne théarchique qu'il s'applique, peut s'étendre sans scrupule à la totalité de l'entière Théarchie....