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Le lendemain matin Pinta se dressait devant nous prête à la visite ...
elle paraissait nettement plus accueillante ... ou peut-être étions nous plus reposés...

 Elle aussi volcanique comme ses consoeurs cette île fut le lieux de bien des massacres : repaire des chasseurs de baleines (dont on voudrait encore pour des raisons de profits et de papilles recommencer abusivement la chasse) et surtout de tortues : les fameuses tortues géantes des Galápagos :êtres  calme amicaux et végétariens...

 Les corsaires ou les navigateurs avides de chair fraîche et d'exercices se ruaient sur ces pauvres bêtes magnifiques  et pacifique pour "héroïquement" les dépecer vivantes et en boucaner la chair... à tel point que ces mastodontes furent bien près de disparaître..

 

Aujourd'hui Pinta est fermée à tous , y compris aux touristes... et on essaye de sauver l'espèce ...

La famille souche la plus originelle et propre à cette île ne comporte plus qu'un seul spécimen baptisé Georges ( rien à voir avec Léoncel ) que l' on a transporté ailleurs pour essayer d'en obtenir et d'en sauver une descendance ...
Jusque là on se contentait de voir s'éteindre la lignée mais il y a quelques semaines "sa" lignée a été retrouvée chez quelques spécimens d'une autre île ... des mâles hélas... mais cette découverte a redonné espoir et on s'active pour rechercher une femelle qui puisse accueillir Georges !

Ce sont de magnifiques êtres paisibles et silencieux, dociles et  intelligents , affectueux à leur manière et à la grande longévité ...symbole de sagesse ...et de virilité chez les chinois...
Nous sommes restés la journée entière en leur  aimable compagnie laissant le Kalliste au mouillage et parcourant à leur recherche une lande rase et rarement buissonnante pour les rencontrer ... étranges buissons qui supportent et aiment les embruns salés...
l'étude botanique si elle est moins spectaculaire n'en est pas moins passionnante...

Nous avons essayé de partager et de communier un peu du vécu de ces masses énormes qui s'accrochent sur les pentes de l'ancien volcan  où elles trouvent quelques herbes tendres... mais qui  trop arides les obligent aussi à parcourir de grandes distances pour trouver des nappes d'eau où elles se plongent alors avec délices pour y deviser des heures et se réhydrater ...

avant que la fraîcheur de la nuit ne les incite à reprendre à nouveau la route de leurs maigres pâturages...

 

 

Sur cette île les Iguanes terrestres ( que nous connaissons bien depuis la Guyane) sont aussi très présents, les oiseaux habituels ... mais plus fouisseurs : types hérons  ou échassiers... et des iguanes marins  que nous découvrons pour la première fois en grappe sur les rochers les plus noirs...

 

 

étranges veilleurs contemplatifs de l'astre solaire...
ou dans l'attente voir l'écoute de ce que nous ne savons pas percevoir...

 

 

...alors que l'Huitrier à bec rouge s'active
 à trouver quelques échantillons bien savoureux du bout de ses baguettes

 

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