A l'intérieur des
terres c'est moins joli sauf dans les parties boisées
mais le reste est "pelé" avec des herbes sèches : le Bush
La faune et la flore australiennes sont exceptionnelles car l'Australie a été séparée des autres continents depuis très longtemps, c'est-à-dire depuis au moins 15 millions d'années.
Reliés par des bandes de terre, les autres continents
habitables ont pu s'échanger leurs espèces au cours des différentes époques. Il
y a 15000 ans, on pouvait relier la pointe sud de l'Afrique à la Terre de Feu en
passant par l'Asie et les Amériques, sans toutefois passer par l'Australie.
Les oiseaux, mammifères, reptiles et végétaux de ce continent à part
ont donc suivi une évolution distincte, avec pour résultat une nature très
spécifique.
Les premiers naturalistes à explorer l'Australie furent surpris par leurs découvertes : les cygnes étaient noirs alors que des mammifères, tels que le platypus et l'echidné, pondaient des oeufs. C'était le monde à l'envers, où beaucoup de grands animaux se déplaçaient par bonds, où les arbres perdaient chaque année leur écorce plutôt que leurs feuilles et où les "poires" étaient en bois.
Deux facteurs spécifiques expliquent la nature içi : le sol et le climat.
des cours d'eau limpides...
...mais déjà occupés...
Sur d'autres continents, la qualité des sols résulte,
entre autres, de l'activité volcanique, sismique ou glaciaire à des époques
géologiques récentes. Prenez par exemple les sols formés à l'époque glaciaire en
Amérique du Nord, au nord de l'Asie et en Europe : ils nourrissent aujourd'hui
les hommes grâce au mélange, au cours de ces deux derniers titillions d'années,
de roches aux qualités chimiques variées. Mais ces processus de formation des
sols n'ont que rarement eu lieu en Australie à une ère plus récente. Seuls les
volcans y ont contribué, mais ils couvrent moins de 2% de la surface du
continent.
En fait, au cours des derniers 90 millions d'années, à l'apogée de l'âge des
dinosaures, la formation géologique de l'Australie était plongée dans une sorte
de léthargie. Il n'y avait pas assez de reliefs, il y faisait trop chaud et trop
sec pour que des glaciers s'y forment, et la croûte terrestre était trop
ancienne et épaisse pour être transpercée par des volcans ou plissée pour former
des montagnes.
Le sol n'a donc pas été renouvelé; au contraire, ses richesses ont été balayées et "lavées" par la pluie. Même s'il n'en tombe que 30 cm par an,....bref un sol ancien et infertile où les formes de vie ont dû s'adapter au fil des âges.
Quand au climat la majeure partie de l'Australie suit un rythme saisonnier - parfois de façon très marquée - mais d'autres facteurs entrent en ligne de compte. Ainsi observe-t-on qu'en dépit de la neige et des températures qui chutent en hiver, seuls quelques arbres perdent leurs feuilles et peu d'animaux hibernent. En outre, la vie doit se soumettre à un phénomène climatique bien plus important : El Nitïo.
Des
diamants mandarins australiens...
caractéristiques du bush ...et des élevages occidentaux
El Nino entraîne de façon cyclique des périodes d'inondations et de sécheresse en Australie. Même le Murray, le fleuve le plus important, peut mesurer plus d'un kilomètre de large une année et l'année suivante, se traverser à gué. Les effets d'El Niûo, combinés à la pauvreté du sol, dictent leurs contraintes pour la survie des espèces. Ainsi, peu d'oiseaux australiens se reproduisent en fonction des saisons ou entament des migrations. La reproduction a lieu au moment des précipitations et beaucoup d'entre eux mènent une existence nomade, suivant la pluie à travers le continent.
Les conditions de vie sont si éprouvantes en Australie que les oiseaux ont développé des habitudes étonnantes. Les kookaburrass, les pies et les troglodytes bleus - pour n'en citer que quelques-uns - ont ainsi mis en place un système d'assistance maternelle : les jeunes adultes de la génération précédente restent avec leurs parents pour les aider à élever la nouvelle nichée. Ce phénomène est resté un mystère jusqu'au jour où on a compris que les conditions de vie pouvaient être si dures en Australie que plus de deux adultes étaient nécessaires pour nourrir les oisillons
Les diamants de Gould sont aussi natifs d'içi
Je vais pas vous parler de tous les animaux , et ceux que l'on a vu ( Kangourousn dingo, Koalas, petits aseaux finches = diamant ) vouis les connaissez alors on vous a ttrouvé des liens pour rêver un peu
http://desphotos.over-blog.com/categorie-455997.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Faune_de_l'Australie
La colonisation de l'Australie par les Européens, qui a débuté en 1788, a conduit à un bouleversement de l'environnement et aujourd'hui, les Australiens font face à des problèmes écologiques parmi les plus sérieux au monde. Il peut paraître étrange qu'une population d'à peine 20 millions d'âmes, peuplant un continent de la taille des États-Unis moins l'Alaska, ait pu infliger de tels dégâts son environnement. Mais l'isolement de l'Australie, son sol fragile et son climat rude l'ont rendue particulièrement vulnérable aux changements induits par l'homme.
Les dégâts les plus importants sont dus à l'introduction d'espèces animales nuisibles, à la destruction des forêts, au bétail trop nombreux dans les prairies, à une agriculture inappropriée et aux modifications des cours d'eau.
Des chats domestiques sont retournés à l'état sauvage dès 1788, et les animaux nuisibles, des renards aux crapauds marins, ont proliféré, causant l'extinction d'espèces endémiques. Une espèce de mammifère sur dix est désormais éteinte et beaucoup d'autres sont sérieusement menacées. La flore, l'avifaune et les amphibiens ont également été touchés,
La destruction des forêts humides a également eu des répercussions graves. Mais les protecteurs de l'environnement luttent désormais contre l'abattage des derniers arbres séculaires non protégés.
Les prairies australiennes ont été surpeuplées de bétail pendant plus d'un siècle. D'où une extrême vulnérabilité des sols et des économies rurales, face aux cycles de sécheresse et d'inondation. Le développement de l'agriculture a entraîné le défrichement de la terre et la mise en place de systèmes d'irrigation, qui ont eu des effets catastrophiques.
Il y a un siècle, de nombreux végétaux ont été sacrifiés pour aménager le grenier à céréales de l'Australie-Occidentale et aujourd'hui, un tiers de cet environnement est dégradé par la salinisation du sol. Sous la surface, chaque mètre carré est imprégné de 70 à 120 kg de sel et l'arrachage de la végétation a permis à l'eau de pénétrer profondément dans le sol, dissolvant les cristaux de sel et faisant affleurer cette croùte salée,
Malgré l'énormité de la crise écologique, les autorités et les communautés ont mis longtemps à réagir. Ce n'est que dans les années 1980 qu'une action coordonnée a vu le jour, mais ce n'est pas avant les années 1990 que des mesures importantes ont été prises,
La création de Landcare (www.landcareaustralia.(om.au), une organisation permettant aux particuliers de réagir face aux problèmes écologiques, et l'investissement de 2,5 milliards $A par le biais du National Heritage Trust Fund ont été deux initiatives nationales de grande ampleur. Pourtant, certains problèmes sont si complexes que peu de projets sont mis en oeuvre pour stopper le processus de destruction.
Les particuliers s'organisent également : des associations comme l'Australian Bush Heritage Fund (www.bushheritage.asn.au) et l'Australian Wildlife Conservancy (AWC : http://www.australianwildlife.org ) acceptent les dons en argent ou en temps pour la préservation des espèces endémiques. Certaines ont connu un vif succès : l'AWC, par exemple, gère une population de plusieurs espèces menacées sur son propre terrain de 5 260 km'.
Les problèmes écologiques sont si sérieux en Australie qu'il faudrait une révolution pour en venir à bout, cardes solutions durables doivent être mises en place pour chaque environnement - des terres agricoles aux banlieues en passant par les centres-ville. L'énergie renouvelable, une agriculture durable et une bonne gestion de l'eau sont au coeur de ces changements. Actuellement, les Australiens élaborent des programmes pour la protection de leur environnement, une nécessité pour leur avenir à long terme.
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