Seigneur, prends pitié de nous en ce matin qui passe. 
Et en celui qui ne passera pas, ressuscite-nous à ta droite.

Au matin les créatures se présentent et frappent à ta porte, ô compatissant, pour que tu leur donnes de ton trésor de miséricorde, pitié et pardon.

Le messager du matin est arrivé, la cithare de louange à la main; il en joue et fait lever les dormeurs: levez-vous pour chanter la louange car la lumière est arrivée.

De matin en matin, nous attendons ton salut, ô ami des hommes, et au grand matin, lors de ta venue, ressuscite-nous à ta droite.

En ce matin, je te loue, je te loue, et en cet autre matin à venir, je t'exalterai; dans les deux matins, à toi la louange, ô Seigneur des deux mondes.

Comme la colombe est revenue auprès de Noé portant un rameau d'olivier,

qu'ainsi reviennent nos demandes chargées de tendresse et de miséricorde.

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O Bon et Doux, nous sommes perdus: cherche-nous et trouve-nous: 
ne nous cherche pas en nous terrifiant, car à des perdus c'est la miséricorde qui convient.
 Ce n'est pas en usant de colère que tu retrouves la brebis perdue; elle est revenue grâce à ta bienveillance.

Laissant là les menaces de ta justice, tu l'as prise sur tes épaules. Nous sommes les descendants d'une race perdue; cherche-nous avec bonté.

Retiens ta colère qui nous trouble, Seigneur, et nous te regarderons avec assurance. Fais-nous part des richesses de ta miséricorde, et nous te prierons avec joie.

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Bénis, Seigneur, les fruits de la terre, afin que ceux qui les consomment te rendent grâces.

Bénis les champs et remplis-les de moissons, afin que les agriculteurs te rendent grâces.

Bénis les vignes et les plantes, afin que les affligés te glorifient.

(note de gn : surtout peutêtre les fleurs de la passion, prières épanouies de lianes s'étirant, jamais rassasiées, vers l'infini de ton monde)

Que dans le sanctuaire, les ministres sacrés, eux aussi, te louent par l'oblation de ton corps et de ton sang. ....

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Le pain nouveau et spirituel en ce jour est monté aux cieux.
Tous les mystères ont été révélés en ton Corps élevé comme une offrande.
Béni soit ton pain, Seigneur!
De la maison de David l'Agneau nous est venu, prêtre de la race d'Abraham.
Pour nous, il s'est fait Agneau, et pour nous il s'est fait prêtre.
Son corps est la victime, et son sang versé en libation.
Béni soit son sacrifice!
Du ciel il est descendu comme la lumière, de Marie il est né comme une semence.
Il est tombé de la croix comme un fruit mûr;
au ciel il fut élevé comme on élève les prémices.
Bénie soit sa volonté!
Tu es l'oblation du ciel et de la terre,
car tu fus immolé, puis adoré.
Tu es descendu sur terre et tu t'es fait victime.
Tu es monté au ciel et tu t'es fait offrande.
Tu es monté, Seigneur, portant ton oblation.
(note de gn : fais moi légère Seigneur, efface mon péché, sans cesse
pour que dans ton sillage s'élève mon offrande
et que tu la sublime et fonde et brûle dans la joie trinitaire)
 
Le Seigneur est Roi, il exerce la puissance royale.
Il s'est d'abord assis sur son trône,
et il ouvre la porte à tous ceux qui frappent.
Seigneur, tu sièges sur le trône,
exauce mes demandes
(note de gn: pour tous et pour ta gloire
et pour la félicité des Trois retrouvés à l'Ascension
mais qui déjà un peu, mystère d'unicité d'unité
partage sacrificiel d'Amour
se séparent pour Pentecôte.
Dieu aussi gémit pour l'Unité pour la Jérusalem céleste
pour le Monde Nouveau et Dieu et l'Humanité retrouvés)
 
des extraits de St Ephrem choisis par un moine bénédictin de Randol
"priés" avec le coeur et les mains de gn (bientôt un peu plus ps à roulettes