Seigneur, prends pitié de nous en ce matin qui
passe.
Et en celui qui ne passera pas, ressuscite-nous à ta droite.
Au matin les créatures se présentent et frappent à ta porte, ô compatissant, pour que tu leur donnes de ton trésor de miséricorde, pitié et pardon.
Le messager du matin est arrivé, la cithare de louange à la main; il en joue et fait lever les dormeurs: levez-vous pour chanter la louange car la lumière est arrivée.
De matin en matin, nous attendons ton salut, ô ami des hommes, et au grand matin, lors de ta venue, ressuscite-nous à ta droite.
En ce matin, je te loue, je te loue, et en cet autre matin à venir, je t'exalterai; dans les deux matins, à toi la louange, ô Seigneur des deux mondes.
Comme la colombe est revenue auprès de Noé portant un rameau d'olivier,
qu'ainsi reviennent nos demandes chargées de tendresse et de miséricorde.
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O Bon et Doux, nous sommes perdus: cherche-nous et
trouve-nous:
ne nous cherche pas en nous terrifiant, car à des perdus c'est
la miséricorde qui convient.
Ce n'est pas en usant de colère que tu
retrouves la brebis perdue; elle est revenue grâce à ta bienveillance.
Laissant là les menaces de ta justice, tu l'as prise sur tes épaules. Nous sommes les descendants d'une race perdue; cherche-nous avec bonté.
Retiens ta colère qui nous trouble, Seigneur, et nous te regarderons avec assurance. Fais-nous part des richesses de ta miséricorde, et nous te prierons avec joie.
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Bénis, Seigneur, les fruits de la terre, afin que ceux qui les consomment te rendent grâces.
Bénis les champs et remplis-les de moissons, afin que les agriculteurs te rendent grâces.
Bénis les vignes et les plantes, afin que les affligés te glorifient.
(note de gn : surtout peutêtre les fleurs de la passion, prières épanouies de lianes s'étirant, jamais rassasiées, vers l'infini de ton monde)
Que dans le sanctuaire, les ministres sacrés, eux aussi, te louent par l'oblation de ton corps et de ton sang. ....
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