Les petites contributions insolites
lundi 11 avril 2005.
Les obsèques du pape Jean Paul II n’ont peut-être pas fait beaucoup pour un
rapprochement entre la République islamique et Israël, mais elles ont fait bien
plus pour la promotion du tapis persan, relevait dimanche la presse iranienne.
Le Vatican on le sait ne refuse pas les cadeaux et chacun des "invités" qui
tiraient profit pour leur image médiatique de leur présence à la cérémonie se
devaient de contribuer aux finances de l’Eglise.
L’Iran ne faisait pas exception qui tirait une grande fierté du fait que le
cercueil du souverain pontife reposait sur un somptueux tapis persan.
"Le tapis sur lequel la dépouille du pape était disposée pendant trois heures
était de motif iranien, il est l’oeuvre de maîtres tisserands iraniens",
écrivait Shargh.
"Le monde a ainsi pu admirer l’art du tapis persan pendant les trois heures
télévisées de la cérémonie", s’enorgueillissait-il.
Le tapis persan est un objet de fierté nationale. Réputé pour la délicatesse de
ses motifs et pour sa qualité, il s’exporte depuis des siècles.
Il reste le deuxième pourvoyeur de devises étrangères derrière le pétrole, bien
qu’il soit désormais confronté à l’âpre concurrence des produits fabriqués en
Inde, au Pakistan, en Turquie ou en Asie centrale.
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Ce texte n’est pas une fiction
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