Bilan dérisoire de tristes JMJ
jeudi 25 août 2005. 
"Les catholiques doivent faire le sacrifice de leur 
liberté pour suivre celle de dieu..."
"Les cathos doivent se confesser et aller à la messe tous les dimanches" même si 
elle est en latin, qu’ils n’y comprennent rien... et n’a jamais été instituée 
par le Nazaréen... [1]
"Les cathos doivent lutter contre l’empire de satan et l’axe du mal"...et bien 
se convaincre de son existence... [2]
"Les cathos doivent croire et vénérer l’eucharistie et la présence réelle qui 
comme une réaction nucléaire va les doper pour l’avenir"...une forme de dopage 
catholiquement correct en quelque sorte [3]
Les cathos doivent faire "mamour" avec les juifs pour éviter d’avoir à ouvrir 
les archives du vatican sur le passé...et les écrits de Saint Augustin...et 
l’histoire... [4]
...voilà ce que salue la presse française unanime et aux ordres, prompte à 
encourager la culte fascisant de la personnalité et du retour à l’obcurantisme , 
vénérant un pouvoir autocratique et autocoopté, rétrograde et démagogique d’une 
secte qui a "réussi"... pour devenir la religion d’état d’un pays laïc !
habile manoeuvrière et apte à faire rêver les gens sur des irrationalités 
dérisoires et utopiques au lieu de leur faire prendre en main les outils de leur 
bonheur ... de leur liberté ( toujours trop dangereuse aux yeux de certains )et 
accepter leur condition et leur beauté d’homme.
...pour préserver l’ordre des nantis...
Triste bilan de ce qu’une génération de vieux singes veut transmettre à sa 
jeunesse ... une manière de la mépriser et de prendre les autres pour des 
idiots... et de les aveugler par des chimères...
Est-on tombé sur la tête au 21ème siècle ?
c’est tout ce qu’on a trouvé pour faire avancer la pensée humaine ?...le retour 
aux fantasmes ?...à l’obscurantisme religieux ?
et bien chapeau !...elle est belle la nouvelle évangélisation !...
Heureusement qu’il reste les ermites ! ... [5]
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[1] voir pour cela 
notre série d’articles
[2] le mal n’est qu’une partie du monde que le cato correct 
refuse d’accepter : le sexe, la violence, l’erreur, la fatalité, l’existence 
d’êtres différents qui méritent d’être compris et respectés... l’ombre qu’ils 
possèdent en eux sans même la connaître...ni essayer de l’apprivoiser, de l’ 
accepter ou de l’aimer... ils préfèrent catégoriser, exclure et faire des 
incantations contre le soi disant prince de cette inconnaissance ou de cette 
différence...ce qui leur a fait brûler au coutrs des siècles les sauvages, les 
femmes, les savants, ceux qui ne pensaient pas comme eux, les juifs etc...etc...
et puis le mal cela permet de cupabiliser les gens, cela permet de leur 
pardonner...une manière de les contrôler...on peut même imaginer de les 
sauver...ce qui justifie un culte !
Heureuses peuplades d’amazonie qui ne connaissent pas le mal, la culpabilisation 
ni le diable !!!
[3] retour à la magie...bougrement inefficace au demeurant 
...mais qui évite de se prendre en charge et de réfléchir sur ce qu’on pourrait 
faire...mais qu’il est plus facile de déléguer...
[4] Un des temps forts de la venue du pape à Cologne lors des 
Journées Mondiales de la Jeunesse a été, paraît-il, sa visite à la synagogue de 
la ville, lors de laquelle il a qualifié le génocide des Juifs par les nazis de 
« crime inouï ».
Et en effet, les Juifs de Cologne étaient au nombre de 20000 en 1933 ; il n’en 
restait qu’une centaine en 1945, la majorité de ceux qui n’avaient pas pu fuir 
ayant été exterminés dans les camps de la mort : plus de 11000 d’entre eux y ont 
péri de façon certaine, mais beaucoup d’autres ont disparu sans laisser de 
trace.
En revanche, Benoît XVI n’a pas répondu à la demande d’ouvrir intégralement les 
archives du Vatican, afin de faire la lumière sur l’attitude de l’Église à 
l’époque. Soixante ans après la chute du nazisme, l’Église catholique refuse 
toujours d’assumer sa passivité, souvent complaisante, vis-à-vis de 
l’extermination des Juifs d’Allemagne et d’Europe. Elle est pourtant évidente, 
comme l’est l’aide qu’elle a apportée à un certain nombre de responsables nazis 
pour s’enfuir en 1945.
Ce qui est moins connu aujourd’hui est sa complicité dans la mise en place du 
régime national-socialiste. Il existait en effet, dans l’Allemagne de 
l’entre-deux-guerres, un parti catholique, le Zentrum (l’ancêtre de la CDU-CSU 
actuelle). Celui-ci soutint la nomination d’Hitler au poste de chancelier le 30 
janvier 1933 et il eut même un ministre dans ce premier gouvernement à direction 
nazie. Le 23 mars, le même Zentrum, dont le président était un prélat 
catholique, Monseigneur Kass, apporta à Hitler les voix de ses 92 députés, ce 
qui permit à ce dernier d’obtenir, avec plus des deux tiers des suffrages, les 
pleins pouvoirs. Les hommes du Zentrum ne pouvaient pourtant pas dire qu’ils « 
ne savaient pas » : trois jours auparavant, le premier camp de concentration 
avait ouvert ses portes à Dachau, près de Munich. Depuis des semaines, la 
terreur régnait dans les quartiers ouvriers. Et des milliers de militants 
communistes, sociaux-démocrates, syndicalistes peuplaient déjà les geôles nazies 
et les chambres de torture des SA.
De leur côté, les évêques catholiques, réunis en conférence à Fulda le 28mars, 
levèrent leurs condamnations antérieures du nazisme et appelèrent leurs fidèles 
à soutenir loyalement le régime. Le 5juillet 1933, le Zentrum s’autodissout, 
laissant le champ libre au NSDAP, désormais parti unique. Deux semaines plus 
tard, le 20juillet 1933, un concordat était signé entre le Reich et le Vatican. 
Bien sûr, le régime nazi n’était pas de nature à respecter cet accord à la 
lettre et les soudards hitlériens ne se privèrent pas, par la suite, de marcher 
sur les plates-bandes de l’Église et de persécuter les prêtres qui n’étaient pas 
assez dociles à leurs yeux. Mais l’Église put sauver l’essentiel de ses intérêts 
: œuvres, institutions, financements. Et Hitler montra sa reconnaissance en 
rendant obligatoire la prière à Jésus dans les écoles publiques. Il faut 
rappeler également que la République de Weimar avait décidé, en 1932, de 
compléter la séparation de l’Église et de l’État inscrite dans sa Constitution 
en supprimant l’impôt d’Église, prélevé directement par l’État. Celui-ci fut 
rétabli par le concordat de 1933... et existe toujours dans la République 
Fédérale Allemande de nos jours.
Ce n’est qu’en 1937, alors que la dictature était fermement installée, que le 
pape prit publiquement ses distances avec l’idéologie raciste des nazis. Cela 
n’empêcha nullement le Vatican, en été 1941, lorsque les armées allemandes 
envahirent l’Union Soviétique, de demander au commandement de la Wehrmacht de 
pouvoir envoyer des missionnaires dans le sillage des troupes allemandes, pour 
convertir au catholicisme les paysans russes orthodoxes ! Hitler refusa, 
estimant sans doute superflu de s’embarrasser de ces soutanes.
De son côté, l’Église protestante n’eut pas une attitude différente, en prêchant 
à ses fidèles l’obéissance à l’État et en fermant les yeux sur les persécutions 
contre les Juifs. Au point qu’elle se sentit obligée de publier, dès 1945, une « 
Confession de culpabilité »... que l’on attend toujours de la part de l’Église 
catholique !
Certes, tous les chrétiens d’Allemagne n’ont pas soutenu le régime nazi. Et un 
certain nombre d’entre eux, pasteurs, étudiants (comme le groupe « la Rose 
Blanche » de Munich) ou même soldats, ont tenté à leur façon de secourir les 
persécutés du régime, voire de résister, au péril de leur vie. Mais ce furent 
toujours des actes individuels. En revanche, la haine à l’égard des travailleurs 
et la servilité à l’égard des possédants qui guidaient alors la hiérarchie des 
Églises, tant catholique que protestante, les firent se retrouver dans le camp 
du régime nazi.
(H.MARNIER in lutte ouvrière)
consulter aussi notre série 
de textes fondateurs d’Augustin fondateur du 
christianisme
[5] L’Eglise catholique, qui manque cruellement de prêtres, 
espèrait que les JMJ susciteraient de nouvelles vocations sacerdotales, et le 
pape Benoît XVI avait donné le "la" en programmant une rencontre avec des 
séminaristes.
Pour bon nombre des 400.000 participants aux JMJ, la seule vue d’un jeune homme 
dynamique arborant un col romain suscite un grand intérêt.
"C’est en rencontrant un jeune prêtre aux JMJ de Rome, en 2000, que j’ai décidé 
que je voulais devenir prêtre", confie un séminariste Américain de 27 ans.
Les plus fringants des jeunes prêtres présents aux JMJ semblaient entourés d’une 
nuée d’adolescentes. Les jeunes gens leur demandaient quant à eux ce qui les a 
décidés à consacrer leur vie à Dieu.
Ces nouvelles stratégies de recrutement ont transformé un jeune prêtre américain 
de 28 ans en mannequin.
Sur une affiche largement diffusée aux Etats-Unis, un abbé le regard abrité 
derrière des lunettes noires, vêtu d’une seyante soutane, brandit un crucifix 
dans une pose qui fait penser à Keanu Reeves dans Matrix.
"Cela a été un grand succès (...) C’est une image qui atteint les jeunes là où 
il sont", se réjouit le modèle.
"Je sais que je suis aussi accroché au mur de la chambre de quelques jeunes 
filles, mais cela ne me dérange pas - nous avons besoin de leurs prières pour 
obtenir davantage de prêtres."
"Nos JMJ à Paris en 1997 ont été excellentes pour le recrutement de futurs 
prêtres et la rencontre de couples qui se sont ensuite mariés", se félicite 
l’abbé Claude Amaury, 32 ans.
Mais si certains jeunes admirent l’action des prêtres, pour beaucoup, la 
chasteté constitue une pierre d’achoppement majeure.
Un groupe de jeunes Bavarois auxquels on demandait s’ils envisageaient d’entrer 
dans les ordres a ricané et répondu par la négative. "Pourquoi ?", leur a-t-on 
demandé. "Pas de sexe", a murmuré l’un d’entre eux.
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