Deux frères font l’amour à travers le mur du couvent
mardi 1er mars 2005.

 


Deux frères de la célèbre et sévère Abbaye de Fontgombault dans l’Indre s’aimaient d’un amour inextinguible et brûlaient l’un pour l’autre d’une passion ardente . Mais pour avoir creusé un trou dans le mur séparant leurs cellules, leur permettant de vivre une idylle interdite en Eglise le tribunal ecclésiastique insensible à l’amour fraternel les a condamné à 4 mois de cachot et une flagellation publique.

Frère Simon, 40 ans, et frère Roger, convers de 27 ans avaient discrètement et à la suite de longs efforts percé un trou de neuf centimètres de diamètre dans la paroi de béton séparant leurs deux cellules, d’après le procès-verbal de leur dernière audition devant le tribunal d’Inquisition et de discipline de l’ordre bénédictin, qui a eu lieu en décembre présidé par Mgr C.Mado numéro deux du Vatican

Cette ouverture leur a permis d’entretenir pendant plusieurs mois des relations sexuelles intenses, voluptueuses mais délictueuses que depuis Sodome et Gomorrhe l’Eglise réprouve alors que c’était selon les écrits de Monsieur Odon Vallet [1] une forme d’hospitalité jadis largement pratiquée dans tout le moyen orient à l’époque...( et de manière moins ostensible de nos jours).

Cela conduit à s’interroger sur le manque de qualité et de consistance des bâtiments ecclésiastiques contemporains, leur faibles isolations mais aussi les belles mensurations et possibilités de développement, trop souvent hélas restées inexploitées ,des membres du clergé régulier. ( c’est dommage !)

Dans un premier temps, les deux amoureux avaient été condamnés à un an de cachot et une amende de 128 euros pour "dégradation des biens sacrés de la Sainte Eglise". Mais à la suite d’une étude approfondie qui a montré que le convers séropositif avait transmis le V.I.H. au père plus âgé la cour a réduit cette peine à quatre mois de cachot et 72 coups de "verge"... sur les fesses ( et non pas entre ! c’est une sanction !) des délinquants au vu de "la non utilisation méritante et prouvée d’un préservatif" dont l’usage comme on le sait est rigoureusement interdit et banni par l’Eglise....sous peine d’excommunication plénière

Les autorités semblent se satisfaire de ce "châtiment divin" que serait la séropositivité et ne désirent pas en rajouter à l’excès. L’essentiel ( qui est sauf) étant de préserver les directives de Rome sur l’interdiction du condom.

Comme on le voit mes amis la nouvelle évangélisation ne manque pas de mansuétude !


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ce texte est une fiction aussi toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels existants ou ayant existés serait pure coïncidence et entièrement fortuite

[1] professeur à la Sorbonne et à Paris VII dans son livre "Petite grammaire de l’érotisme divin que vous pouvez commander en cliquant sur ce lien




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