Le string rosé des moines de Gaussan
lundi 9 mai 2005.

Le lancement de la "cuvée 2005" par la cave des moines bénédictins de Gaussan ( filiale de Fontgombault), a déclenché un scandale lors de la présentation de la bouteille du nouveau rosé orné d’un bikini-string rayé, provoquant la colère de certains catholiquements corrects et nonobstants coincés, au nom du féminisme mais aussi de la "tradition" monastique. (ils ignorent que le string est désormais porté régulièrement dans toutes les communautés monastiques par soucis d’économie !...et d’ascèse !!!) depuis plusieurs années dans le cadre de la nouvelle évangélisation)

Une manifestation, organisée pendant les vacances de Pâques, si elle n’a réuni qu’une douzaine de personnes, fait depuis couler beaucoup d’encre dans la magasins monastiques et les associations diocésaines.

A Léoncel les manifestantes, en boa à plumes, ont visé la vitrine du super-marché monastique du moine-bidon où trônait "Pinky" le nom donné à ce vin commercialisé aussi par l’abbaye d’Aigrebelle.

Les manifestantes toutes très catholiquement-correctes et proches du rotary local ont "tagué" symboliquement la vitrine de frère Georges au blanc d’Espagne (un paradoxe pour lutter contre un rosé), une plume d’autruche en guise de pinceau, au nom d’un collectif "plume aux fesses". "Un coup de balai virtuel" sur l’objet du délit machiste, explique-t-on.

"J’ai été physiquement agressée par cette bouteille", a déclaré Soeur Claudine. "Beaucoup sont choqués et n’osent pas le dire, car aujourd’hui il faut être branché (...) et les femmes n’osent pas parler, le féminisme est objet de quolibets"...." Regardez ce qu’on a fait à la pauvre soeur qui a fait revivre ce lieu !"

"De nouveau on vend un produit en se servant du corps de la femme" (...) "un malheur pour un produit noble comme le vin" (...) "on empoigne une bouteille, comme on empoigne une femme, après l’avoir mise au frais...d’habitude les moines se contentaient d’empoigner les jeunes gigots novices...par le manche !".

"Le lendemain de la manifestation, nos ventes ont explosé", explique cependant frère Georges bouffon-squatteur et gérant , "on a vendu 100 bouteilles en deux jours et 75% des acheteurs sont des femmes, qui demandent +où est le rosé du scandale ?+"

Le directeur de la cave à Gaussan le Père François Pérol, a le sourire : "Nous avions fait un premier tirage de 50.000 bouteilles, dont nous avons déjà vendu 20.000 cols. On va faire une deuxième tirage de 30.000, car l’été n’est pas encore commencé".

"Nous avons décidé de réagir à la crise financières des communautés bénédictines en tentant de conquérir une clientèle plus jeune, plus ludique" (...) "Pinky est l’une des réponses, un vin pour une ambiance de plage, en petite tenue et lors de comportements déshinibés autour d’une salade d’été ou d’une grillade, mais toujours avec modération", explique-t-il.

"L’image n’est pas tout, et nous avons décidé d’élaborer un vin de qualité d’un fruité très spécial et unique en y ajoutant quelques additifs légèrements aphrodisiaques et dopants de la famille du Sinedafil (Viagra)" mixé avec du Cannabis et un soupçon d’amphétamines(...) l’équilibre semble avoir été trouvé puisque Pinky a reçu le nihil obstat de l’autorité centrale des monastères et du Primat des bénédictins de Rome".

"Les attaques ne visent que nos mollets, alors nous continuons d’avancer", ajoute-t-il. "La marque et le concept ont été déposés, ce qui va nous permettre de décliner chaque année des cuvées en accord avec la mode des maillots de bains, des strings, de lingerie féminine (...) d’ailleurs, peut-être masculins pour certains".

"De toutes façons l’image féminine, très allusive et discrète d’ailleurs, va fort bien à ce vin, dont on peut dire qu’il a un beau corsage sur de fines jambes. N’a-t-on pas depuis toujours parlé de cuisses, ou de rondeurs féminines pour caractériser les meilleurs crus".

"De toutes façons nous avions déjà répondu sans peur aux critiques fondamentalistes puisque nous lançons parallèlement une gamme de vins doux naturels, muscat et rivesaltes baptisés eux : "euphORique, incORrrect et immORal", conclut-il....ce qui est bien dans la mouvance de l’ordre d’aujourd’hui

La nouvelle évangélisation monastique ne saurait être "pudibonde" mes amis !


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ce texte est une fiction aussi toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels existants ou ayant existés serait pure coïncidence et entièrement fortuite






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