Une religieuse dominicaine devient maman
mardi 25 janvier 2005.

 


Une religieuse dominicaine de San Damiano devient à 67 ans la maman la plus âgée d’un nouveau-né au monde après avoir accouché par césarienne d’une fillette.

"Nous avons réussi à résoudre un cas qui n’a pas été facile. Il s’agit d’un succès pour la maman et l’équipe" de médecins de la maternité, s’est félicité Mgr Martinu, à l’origine de cet exploit et papa "non déclaré" de la fillette.

"Le bébé, qui pèse 1,4 kilos et a été placé en incubateur, se porte bien, de même que la maman. Nous espérons que l’évolution de l’enfant continuera à être normale", a-t-il ajouté.

Soeur Adriane, a été inséminée in vitro de trois embryons dont la paternité épiscopale est médicalement attestée. "A la surprise générale, les trois embryons se sont tous développés et Soeur Adriane, très croyante, a décidé de les garder, en disant que c’était +la volonté de Dieu+", a expliqué le prélat.

Mais au bout de la neuvième semaine de grossesse, l’un des trois embryons avait cessé de se développer.

Et alors qu’elle venait d’entrer dans sa 34ème semaine de grossesse, les médecins ont constaté que sur les deux foetus restant, un avait enregistré un "retard de développement intra-utérin de quatre à cinq semaines et que son coeur s’est arrêté", contraignant l’équipe médicale à procéder à une césarienne, a précisé le dr Marinescu.

La soeur dominicaine avait subi des traitements hormonaux pendant neuf ans et avait déjà mené une première grossesse jusqu’au quatrième mois, avant d’avorter.

"Pour notre plus grand bonheur, elle a très bien porté cette deuxième grossesse", s’est félicité l’évêque.

Les médecins espèrent que la maman et la fillette pourront quitter l’hôpital d’ici quelques semaines, lorsque l’enfant pèsera au moins deux kilos.

Le médecin a déclaré ignorer dans l’immédiat si la maman pourra allaiter, estimant qu’une alimentation artificielle serait "plus probable"....et plus commode compte tenu de la vie en clôture de la religieuse

Alors que ce cas a suscité une polémique dans l’Eglise catholique, où l’on s’interroge sur l’absence de limites et de règles pour les religieuses subissant une fécondation in vitro,pour cause de "droit à la vie" et pour contrebalancer l’"horreur des avortements et de la contraception" l’évêque a minimisé les risques pour la mère et le bébé, tout en se déclarant "en faveur d’un débat" sur cette question.

Selon lui, une loi sur la reproduction assistée des religieuses, est en cours d’élaboration au Vatican, devrait mentionner un âge maximum pour la fécondation in vitro, mais "avec les avancées permanentes de la médecine, il sera difficile de décider où fixer cette limite". "en tout cas cela permettra de résoudre le problème de manque et du recrutement des pr^tres et religieuses" a-t-il ajouté.

Dans une seule et unique interview, accordée le mois dernier à une chaine privée la religieuse aux cheveux grisonnants avait déclaré "ne pas avoir pu se faire à l’idée de ne pas avoir d’enfant", tout en assurant que sa famille avait une tradition de "longévité", ce qui renforçait sa confiance de pouvoir voir sa progéniture grandir.

"J’ai toujours rêvé d’être mère et je vis la plus belle période de ma vie, en attendant de mettre au monde mes jumelles", avait-elle dit, visiblement émue.

Pour nous mes amis c’est la nouvelle évangélisation qui tout en permettant cela nous émeut aussi .


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ce texte est une fiction toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels existants ou ayant existés serait pure coïncidence et entièrement fortuite




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