Mgr Lafraise a nouveau scolarisé
mardi 22 février 2005.

 


Mgr Lafraise le nombriliste évêque de Valence bien connu pour ses exhibitions picturales et sa dexterité dans l’utilisation du langage des sourds muets est très content du premier cours sur le satanisme qu’il a été suivre à l’Université pontificale Regina Apostolorum de Rome, car l’initiative "permet de lever un tabou" et devrait "faire prendre plus au sérieux la mission de l’exorciste".

Célèbre par son inaction et sa misogynie d’Eglise dans l’affaire Léoncel Mgr Lafraise convaincu par le bouffon ex-exclaustré du lieu qu’il y a là bas un foyer de satanisme n’a pas hésité à parcourir les kilomètres ( en avion first class il est vrai...malgré l’état des finances du diocèse) pour assister au premier cours du séminaire "exorcisme et prière de libération" conçu par "Les Légionnaires du Christ", une puissante congrégation très proche du pape Jean Paul II.

Une centaine de prêtres et prélats avaient pris place dans la salle de conférence de l’Université, un établissement ultra-moderne édifié dans un parc sur une colline surplombant le Vatican. Les soutanes noires des prêtres étant la seule note sombre dans ces bâtiments aux tons clairs....et aux visages blêmis par des nuits de jeune ou de débauche...

Une prière ouvre la séance de travail, consacré aux aspects liturgiques de l’exorcisme.

L’officiant est un prêtre expert en droit canon et exorciste attaché au diocèse de Modène (nord de l’Italie).

D’emblée il s’efforce de démystifier sa fonction. "L’exorcisme vise à soustraire de l’emprise du démon par la prière", explique-t-il. "Il n’y a pas d’incantations, pas de rites, pas de formules. Ca ce sont les sorciers qui le font. Pas nous", insiste-t-il.

Vraisemblablement fait-il référence au "bouffon de Léoncel" grand adepte de la vente aux "gogos" de telles formules au supermarché St Hugues objet de sa dévotion

"L’exorciste doit faire preuve de discernement et d’une grande prudence. Nous n’avons pas de preuve de la possession. Simplement des indices qui nous laissent penser qu’il y a plus qu’un problème relevant de la psychiatrie", souligne-t-il.

Le nouveau rituel de l’exorcisme rédigé en 1999 donne un certain nombre de critères pour déceler la possession, comme "le fait de parler des langues étrangères ou anciennes sans jamais les avoir apprises" ( ce serait selon Mgr Lafraise le cas de frère Xavier collaborateur de la "Soeur possédée" de Léoncel), de monter une force physique exceptionnelle permettant au possédé de déplacer les meubles les plus lourds ( on pense dès lors plus au frère bouffon capble de déménager en quelques heures la maison St Hugues pour y installer ses "belles"...ou ses "beaux petits ") ou "des réactions de rejet aux signes sacrés, comme le crucifix, les sacrements"....et là le prélat-écolier de faire remarquer que ce sont des signes fréquement observés dans son diocèse voire même dans l’hexagone spécialement dans les écoles et dans la fonction publique qui refuse désormais ces signes déclarés ostentatoires ce qu’il le pousse à dire que le pays en entier serait "possédé gravement" d’où l’urgence de sa tâche qu’il a bien l’intention de débuter par des premiers holocaustes dans le Vercors...

Le propos de ce séminaire de sept cours de trois heures réservé aux seuls prêtres et séminaristes, étudiants en théologie, est de "les préparer à discerner les vrais cas de possession diabolique des cas de troubles psychiques si fréquents en Eglise afin de les adresser aux exorcistes", explique le père Scarlati, recteur de l’Université.

"Cette formation est la première initiative du genre au monde", a-t-il insisté. L’inscription coûte 18000 euros....une paille pour les gens d’Eglise pour qui l’argent n’est rien ( et une bonne aubaine pour les finances vaticanes et l’opus dei qui sponsorise les séminaires)

Les exorcistes restent encore des prêtres à part, conséquences de la Sainte inquisition, une des pages noires de l’Eglise.

Ils dépendent de l’évêque de leur diocèse qui les nomme à cette charge et auxquels ils doivent référer constamment. Hélas"Tous les diocèses n’ont pas un exorciste", a reconnu le père Scarlati. Leur nombre est estimé à environ 400 en Italie.

Le Père Rollier qui est un exorciste de renom travaille déjà dans le diocèse de Valence et assisté d’une équipe qui filtre les solliciteurs, "parce que sinon je serais submergé de demandes de gens qui n’ont pas besoin de moi", explique-t-il. Il admet suivre personnellement une vingtaine de cas de possession par an.... Récemment il s’est déplacé au chevet de la soeur refondatrice de Léoncel hospitalisée comme on le sait... pour tenter de dénouer "l’affaire d’un démon "ni pute ni soumis" qui ne veut pas se laisser faire ni dépouiller sans rien dire par le diocèse misogyne et pervers qui la harcèle depuis plus de 10 ans !"

Le retour des exorcistes est lié à "la montée en puissance des sectes, de l’occultisme, de l’intérêt pour la magie, les expériences mystiques et surtout du satanisme", a reconnu le père.

Le fait que la Royal Navy, la marine de guerre britannique, a autorisé un matelot à pratiquer un culte satanique à bord d’un de ses navires montre l’ampleur du phénomène !

De plus en plus de jeunes adhèrent au satanisme et leurs rites peuvent tourner au drame.

Sept jeunes adeptes d’une de ces sectes, "les Bêtes de Satan", ont été arrêtés en juin dans la région de Milan. Agés de 23 à 30 ans, ils sont accusés d’avoir assassiné trois de leurs amis et soupçonnés d’avoir poussé au suicide deux autres. Leur procès est en cours et certains ont demandé l’aide d’un exorciste.

En 1999, le Vatican a révisé pour la première fois depuis 1614 le rite de l’exorcisme. Les recommandations d’abord publiées en latin dans un livre relié de cuir rouge exhortaient notamment les prêtres à tenir compte des problèmes psychiatriques. Elles reflétaient les efforts de Jean Paul II visant à persuader les sceptiques que le Malin était toujours à l’oeuvre dans le monde. Le pape avait prononcé à l’époque une série de sermons dénonçant le diable "menteur cosmique et assassin".

Le Saint-Siège est également préoccupé par le nombre croissant de jeunes qui développent des formes personnelles de satanisme en dehors des sectes étroitement surveillées par la police, souvent grâce à Internet. "C’est un phénomène plus spontané et caché, un problème de solitude et d’isolement", explique l’un des enseignants Carlo Climati, spécialiste de la culture jeune et du satanisme. Ce sont des parents inquiets, dit-il, qui ont réclamé un cours spécial pour les prêtres

Bref le Diable est à la mode... plus que la nouvelle évangélisation si soucieuse de contrer l’inquiétante popularité de Lucifer...et de prouver son existence : mais ...et si ce dernier n’était que la projection sur autrui des fantasmes et perversités des gens d’Eglise ?


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ce texte est une fiction ( à l’exception de ce qui concerne les cours sur l’exorcisme ) aussi toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels existants ou ayant existés serait pure coïncidence et entièrement fortuite




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