Championnat du monde du cracher d’hosties
mardi 9 août 2005.

Le champion du monde du cracher d’hosties, Alain Jourda a remporté dimanche soir un quatrième titre à Léoncel avec un cracher à 10,11 mètres, devant un Allemand et un Suisse, selon les organisateurs de la grande fête traditionnelle locale de Saint Bidon sous l’égide de frère Georges

Son record personnel de 10,40 m n’a pas été battu malgré un vent modéré de nord plutôt favorable, mais M. Jourda a expliqué qu’il souffrait "d’une sinusite le gênant dans sa respiration".

Les deux autres marches du podium ont été attribuées à Tim Lighters (7,84 m) et Marc Jumeau (7,61 m). L’épreuve, qui jusqu’à présent rassemblait des candidats de 14 nationalités, a enregistré pour la première fois des candidatures de ressortissants marocain et brésilien, a-t-on également précisé.

"L’entraînement, il n’y a que ça qui paie, notamment pour la prise en bouche et le souffle", a expliqué le vainqueur, qui avoue être "en perpétuel entraînement".

"Dès que je trouve une hostie ou que je communie, je prend l’hostie entre mes dents et je la crache", a poursuivi l’agriculteur, 1,78 m pour 80 kg, sportif accompli avec également un "bon niveau en handball". Un goût de la performance déjà transmis à son fils, Thierry, 17 ans, qui a craché dimanche à plus de 7 mètres.

Dans la catégorie féminine, l’Allemande Edith Klot (4,39 m) a remporté l’épreuve devant la Suissesse Dominique Spühler (4,20) et la Française Sacha Guillaume (4,08), originaire de la vacherie.

Au total, 230 candidats ont participé aux épreuves !

Des compétiteurs de 14 nationalités différentes, dont des Belges, des Italiens, des Allemands, des Espagnols, des Américains et des Britanniques, ont participé à l’épreuve.

Le secret de M. Jourda, réside essentiellement dans la technique respiratoire mais aussi dans le choix de l’hostie qui doit être "ni trop lourde ni trop légère...mais toujours consacrée". La prise en bouche constitue on l’a dit un élément essentiel, le dessus de l’hostie souvent ornée d’un gaufrage symbolique devant, selon lui, "être toujours orienté vers le dessus de la bouche et non vers la langue".

La compétition se déroule en début d’après-midi sur une piste sablée de 20 mètres de long sur 3 de large, devant l’abbatiale fermée pour l’occasion avec prise d’élan autorisée et trois essais au maximum.

Le vainqueur en récompense participe gratuitement à la soirée saucisse à la maison St Hugues squattée par frère Georges.

Quelques cathos intégristes se sont indignés de telles pratiques qu’ils jugent blasphématoires et sacrilèges.

Mais le Père Rocheglutte vicaire diocésain et remplaçant de l’évêque en croisière aux Bahamas et aux iles vierges leur a répondu qu’il n’en était rien et que c’était une manière de méditer sur le rejet du Christ par les gens de son époque et d’aujourd’hui citant la belle phrase : "l’hostie qu’a crachée le batisseur deviendra la pierre d’angle c’est là le miracle devant nos yeux !" adaptée d’un verset de l’évangile [1]

A la fin du concours tous se sont réunis devant la maison St Hugues pour le traditionnel championnat de gobage de saucisses chère au frère Georges qui en fut champion du monde lorsque sans emploi et exclaustré de St Benoit il travaillait au B.H.V. Depuis il s’est reconverti dans le gobage de couleuvres où il est passé maitre...

La nouvelle championne du monde de gobage de saucisses est soeur Sonia de la communauté de San Damiano près de Nice ( celle d’Agnice de Nice) avec un record de 35 saucisses en dix minutes . On la surnomme la "Veuve noire", et comme l’araignée tant redoutée elle ne manque pas d’appétit.

Il n’y a pas que les salaisons sans défense que la Veuve vorace effraie. "Je ne sais pas où elle met tout ça. Je suis malade rien qu’en la voyant", déclarait dimanche un spectateur fasciné par la prédatrice charcutivore.

Sonia occupe les fonction de cellérier de sa communauté. Elle est classée au deuxième rang mondial par la Fédération internationale des Mangeurs de compétition, qui arbitrait les championnats du monde des Jours de la Saucisse de Léoncel.

Parmi ses faits d’armes, l’engloutissement de 65 oeufs durs en six minutes et 40 secondes, et la disparition en 32 minutes de 167 ailes de poulet innocentes.

La veille du championnat de gobage de saucisses, gagné d’une demi-saucisse, elle avait ajouté un titre de plus à son palmarès en engloutissant 22 toast au fromage à la suite. On comprend que frère Georges ai de plus en plus de mal à équilibrer son budjet mes amis !

Ajoutons que c’est la charcuterie des "ptites mouches" tenue par un franciscain qui fournissait et sponsorisait ce concours de charcutailles... pas toujours fraiches !...mais pas cher ( pas Kasher non plus)

En tous cas une belle journée de nouvelle évangélisation mes amis !


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***ce texte qui se veut uniquement humoristique (certes pas toujours de très bon goût je l’avoue !) sans aucune intention insultante et/ou discriminante envers qui que ce soit est une pure fiction aussi toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels existants ou ayant existés serait pure coïncidence et entièrement fortuite ***

Voir en ligne: Abbaye de Léoncel.

[1] Le Père Rocheglutte fait référence à Matthieu 21, 33-43 quand le Nazaréen disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens :

« Écoutez cette parabole :

Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde.
Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais il furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : " Ils respecteront mon fils."
Mais voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : "Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l’héritage !"
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond :« Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit :

« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire.
C’est là l’oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux !

Aussi, je vous le dis :Le Royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. » ...qui a des oreilles pour entendre qu’il entende !




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