Le coca patrimoine monastique
mercredi 22 juin 2005.

 


A l’initiative des associations monastiques locales Frère Georges recteur autoproclamé et directeur des supermarché "Bidon-St hugues", confesseur attitré du groupement régional des paroisses de l’Ouest du Vercors a décidé malgré l’opposition des autorités civiles de déclarer la feuille de coca "patrimoine monastique régional" de cette région montagneuse qui abrite la fameuse abbaye de Léoncel squattée par un bouffon du diocèse.

L’évêque prudent et sous influence de la conférence des évêques de Mgr Pernod a répliqué que c’était une "erreur très grave" et que cette décision encourageant le trafic de drogue était "illégitime"....mais s’est déclaré prêt à fermer les yeux sur cette activité très lucrative pour les finances du diocèse et il ne demandera pas son interdiction.

On sait que c’est sous l’impulsion de frère Georges exclaustré de St Benoit et à l’initiative de Mgr Commerçant ( évêque émérite et roublard ) que les plantations de coca - d’où provient la cocaïne - sont en forte augmentation en 2005 alors que les aides de l’état pour lutter contre le trafic de drogue ont sensiblement baissé.

A l’unanimité, le groupement des paroisses et monastères du Chaffal, l’ancienne capitale régionale, a déclaré la feuille de coca "patrimoine régional,monastique ...et historique" en précisant que la feuille de coca faisait partie intégrante de la culture et de la vision du monde des paysans et des religieux de cette région aride et montagneuse, a indique le Père Rocheglutte vicaire diocésain.

Cette décision reconnaît trois vallées du Vercors Ouest comme zone légale de production de la feuille de coca destinée depuis des millénaires à l’usage médical, aux cérémonies religieuses bénédictines et à la consommation des moines qui la mastiquent pendant les longues soirées d’hivers pour entretenir leurs "visions"

Les paysans et les moines du Vercors contestent depuis longtemps la législation anti-drogue qui interdit de planter librement la coca. La culture de 9.000 hectares de coca est autorisée dans la vallée de Quint pour les usages traditionnels et 12.000 au dessus de Crest.

Selon les Nations unies, les plantations de coca sont en augmentation en France, passées de 44.200 hectares en 2003 à 50.300 hectares en 2004, soit 23% de plus de cocaïne en un an.

Dans les pays voisins, la la production de drogue est aussi en hausse de 35% en 2004, indiquent les Nations-Unies.

Les planteurs de coca bénédictins ont décidé de faire grève et de couper les routes à partir du 22 juin pour protester contre la politique d’arrachage des plants de coca menée par le gouvernement .

Par ailleurs les services des douanes ont saisi le 9 juin dernier un peu plus de 32 kilos de cocaïne à bord d’un autocar circulant sur une autoroute à proximité de Romans, a-t-on appris jeudi après-midi auprès de la direction régionale des douanes.

Il s’agit de l’une des plus grosses prises jamais réalisées dans la région.

Le drogue était cachée dans les bagages retrouvés dans la soute d’un autocar de la compagnie Eurolines assurant le déplacement de fin d’année de jeunes séminaristes et enfants de choeur en voyage pour une visite à Ars.

Trois prêtres ont été interpellés, puis déférés lundi devant le parquet de Valence avant d’être écroués. L’enquête a été confié au SRPJ de Valence sur commission rogatoire de magistrats romanais. La valeur marchande de la saisie avoisine les 2,9 millions d’euros.

Le cannabis devra-t-il être abandonné par la culture d’Eglise et la pression du monde laïc pour cause de nouvelle évangélisation mes amis ?


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ce texte est une fiction aussi toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels existants ou ayant existés serait pure coïncidence et entièrement fortuite




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