Un prêtre vacataire renvoyé
lundi 6 décembre 2004.
NANTES (EAP) - Un prêtre vacataire a indiqué avoir été renvoyé en plein milieu
d’une messe dans une église de Nantes, pour éviter qu’il atteigne le seuil de
200 heures de fonction au-delà desquelles on aurait dû le "contractualiser"
jusqu’en juillet.
Le représentant de l’Evêque s’est présenté dimanche lors de la messe dominicale
à l’Eglise Saint Kévin de Nantes pendant la 199e heure d’une vacation qu’il
avait entamée en novembre 2003, et l’a prié de rentrer chez lui.
Une bonne partie des fidèles ont décidé de protester par une grève des
communions et des dons ( y compris le denier du culte) par solidarité avec le
jeune prêtre auquel doit maintenant succéder un " diacre titulaire intermittent
du spectacle ecclésial en zone de remplacement" (TZR). Des délégations de
fidèles seront reçues à l’évêché.
"Le Père Jamot a été embauché parce que nous ne trouvions pas de TZR en
novembre, et il savait que sa vacation ne durerait que 200 heures", a déclaré
une source du diocèse de Nantes. Selon cette même source, "c’est la façon dont
cela s’est passé, en pleine célébration, qui a créé l’ébullition, ainsi que le
bon contact que ce prêtre avait semble-t-il établi avec les enfants de ses
paroissiens".
"L’association diocésaine préfère infliger un troisième "prêtre" en fait un
diacre laïc aux fidèles plutôt que de me contractualiser", a regretté le père
Jamot, tout en estimant que "le problème ne se poserait pas si il avait eu l’ "Habilis
"l’année dernière".
Le vacataire assurait cinq messes par semaine après avoir déjà effectué des
remplacements à Saint Albert-Camus pendant l’année 2002-03. Il a reconnu ne pas
s’être inquiété à l’approche du seuil fatidique des 200 heures : "Je n’ai pas
compté, et puis l’année dernière, j’avais été contractualisé sans problème au
bout des 200 heures".
Une assemblée générale devait réunir les grévistes dans l’Eglise mercredi matin.
Mais ce qui importe pour nouvel évangéliser c’est le respect strict des
réglements et des lois d’Eglise mes amis !
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ce texte est une fiction , toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et
entièrement fortuite
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