Les troncs parlants de Léoncel font reparler d'eux
samedi 15 mai 2004.

LEONCEL (EAP) - On se souvient des troncs parlants testés avec succès sous forme de prototype en novembre à Valence par l'évêché et les services de Mgr Lafraise ( voir dans les archives notre précédent article), puis de la vingtaine de troncs parlants mis en place à Léoncel dans l'Abbatiale et ses pourtours , régis par le frère Georges (coucou, recteur auto-proclamé et ancien bénédictin exclaustré) et qui remercient les passants lorsque ces derniers y glissent quelques sesterces....

"Les troncs ont chacun un nom, qui correspond à leurs caractères différents", a expliqué le Père Rocheglutte, porte-parole des services de gestion des aumônes du diocèse.

"Merci, c'est vraiment cool de ta part", dit le tronc situé à l'entrée de l'Abbatiale" en argot et qui est surnommé "St Chébran".
Celui placé au fond du bénitier est capable de lancer "BUUUT" ou "En plein dans le mille, c'est du propre !" est lui appelé "St Zizou".
Quant à celui placé sur le parking du super-marché monastique de frère Georges,il est trilingue et souhaite la bienvenue aux touristes en anglais, français, et japonais il est appelé "Ste Ubiquité" car il possède comme elle le don des langues ( on ne confondra pas avec Ste Ambiguité qui est elle la sainte patronne des religieux) .
Un autre au fond de l'abbatiale chante sur une mélodie Grégorienne : "Remplis-moi, remplis-moi maintenant", précise le Père ; pour cela il est surnommé "Ste Dalida"...allez savoir pourquoi ?

Unique au monde ces troncs destinés à recueillir les dons nécessaires à un diocèse fort endetté par les malversations d'un ancien évêque et aux dépenses effrénées du frère Georges ont une allure tout à fait normale, à la différence près qu'ils sont équipés d'une cellule solaire sur leur couvercle et d'une installation diffusant des enregistrements sonores prédéfinis.

En novembre, à l'issue des premiers tests aux alentours du siège de l'évêché à Valence, le diocèse avait dressé un bilan très positif de l'expérience. "Les troncs ont suscités une grande surprise chez les gens. Certains ont renouvelé leur don pour la tester à nouveau, beaucoup ont souri", selon le père Rocheglutte, vicaire diocésain.

La nuit, pour éviter de faire peur aux passants, le tronc devient muet mais s'illumine d'un bandeau fluorescent pour attirer l'attention sur lui et désigner la direction du magasin St Hugues , super-marché monastique autoproclamé et bidon ouvert fort tard en été.

L'évêché, qui a développé l'objet en coopération avec un bureau d'ingénieurs grenoblois, espère ainsi "sensibiliser de manière humoristique" le public sur les besoins financiers de l'Eglise et de son déficit croissant à cause de son train de vie et des affaires juridiques qu'elle doit hélas étouffer à coups d'Euros. Elle espère également le vendre à d'autres villes, en France ou à l'étranger.

Pour l'instant, toutefois, l'évêché n'a encore reçu aucune "proposition concrète" d'exportation de son concept.

Pour la nouvelle évangélisation même les troncs se mettent à parler : "une réactualisation du don des langues " engendrée à coup sur par l'Esprit lui même mes amis !


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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et fortuite

Voir en ligne : Abbaye de Léoncel.



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