Un transsexuel pour la première fois officiellement dans les rangs de l'Eglise
mardi 6 avril 2004.


MADRID (EAP) - L'Eglise va pour la première fois compter officiellement un transsexuel dans ses rangs, suite à la décision du conseil des évêques approuvée par l'autorité vaticane d'ordonner la réintégration d'un prêtre, âgé de 30 ans, suspendu pour inaptitude au service.

C'est en 2002 que le Père José Antonio Guardo Pontaja, qui se sent "femme depuis l'âge de 14 ans", avait informé sa hiérarchie de son intention de changer de sexe et de se faire appeler Maria del Mar. "Dans un premier temps, c'est normal, la nouvelle a surpris", a-t-elle raconté au quotidien El Crucis, expliquant que ses collègues l'avaient ensuite acceptée et l'appelaient "Père José au travail et Maria en dehors" de ses activités diocésaines.

Désireuse de "cesser de se cacher et de mener une double vie", elle avait alors entamé un traitement hormonal, préalable à l'opération de changement de sexe. Mais l'Eglise n'a pas tardé à la déclarer "inapte", décision que Maria del Mar a contesté en se basant sur un récent décret pontifical qui admet la transsexualité.

La commission médicale des Evêques approuvée par le Vatican (province de Cadix, sud) a ordonné jeudi sa réintégration, en se basant sur un rapport de spécialistes en urologie, psychiatrie et endocrinologie selon lequel le Père José Antonio Guardo Pontaja présente une "altération de son identité sexuelle", mais qui n'est pas incompatible avec son travail d'Eglise. Au contraire désormais son approche des jeunes garçons et les sécurités qu'impose sa fonction d'Eglise s'en trouveront davantage garanties.

La Fédération espagnole COLEGAS des lesbiennes, homosexuels, bisexuels et transsexuels a salué cette décision. "COLEGAS félicite l'Eglise espagnole pour la reconnaissance de la transsexualité du Père Maria del Mar Guardo Pontaja", selon un communiqué. La fédération "félicite Maria del Mar d'être allée jusqu'au bout d'un combat très important pour les autres transsexuels et pour obtenir une société plus juste et solidaire", selon le texte.

Le Vatican interrogé sur le sujet n'a pas voulu faire de plus amples commentaires pendant la Semaine Sainte et a simplement indiqué par la bouche de Mgr de la Treille que le titre de Père ne devait plus être utilisé et remplacé par celui de Mère. Il rappelle en outre pour mémoire qu'une femme :la papesse Jeanne entrée dans les ordres sous le nom de Johannes Anglicus (Jean Langlois) de Mayence, aurait été élue pape en 855, après Léon IV. Son sexe ayant été connu après 2 ans, 7 mois et 4 jours, alors qu'elle accouchait en public, ou pendant qu'elle était sur une chaise percée. Condamnée à mort, traînée par un cheval, elle serait morte à 2 km de Rome, et enterrée sur place

Le problème des célébrations eucharistiques par une femme est selon lui désormais posé car il est hors de question que celles -ci soient autorisées à une personne de sexe féminin afin de ne pas créer de jurisprudence d'Eglise .

La nouvelle évangélisation sera-t-elle transsexuelle mes amis ?


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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence fortuite




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