Devenu tatoueur, un moine du Barroux fait fureur
mardi 30 novembre 2004.

 


On le connaît sous le nom de frère Marc "le père tatouages". De toute l’Europe catholiquement correcte les fidèles de plus en plus nombreux viennent voir ce moine anciennement cloîtré au célèbre monastère du Barroux proche de la mouvance traditionaliste reconverti dans le commerce du dessin sur les corps.

Dans une modeste maison d’un quartier pauvre du Thor (Vaucluse), Marc a transformé sa chambre rose en atelier pour réaliser son rêve : tatouer.

Sur les murs sont accrochés des photos d’hommes et de femmes aux corps nus et suggestifs entièrement tatoués. Marc se tient sur le bord de son lit et porte des gants blancs de chirurgien. Son aiguille électrique trace un crâne sur le bras d’un client.

"C’était d’abord un passe-temps que je pratiquais sur les cuisses , les fesses ou les parties intimes de mes camarades quand j’étais au monastère explique Marc, 43 ans, qui porte sur son bras droit une église tatouée, car il est issu d’une famille très catho correcte.

"Je faisais mes propres dessins, mais c’était sur une échelle réduite", ajoute-t-il.

Durant les années de clôture, tatouer était un délit. A l’exception des tatouages tribaux qui se perpétuent depuis des siècles, seuls les convers déjà tatoués avant leur entrée au monastère en arboraient ces dernières années.

"Quiconque était vu avec un tatouage était immédiatement arrêté et jeté au cachot. Le tatouage était tabou", explique Marc.

Le frère Simon lui aussi exclaustré confie qu’il était obligé de cacher ses tatouages sur le haut de ses cuisses en portant des caleçons longs pour que les Pères ne les découvrent pas....même sous la douche .

"Une fois, j’ai été contrôlé à la visite médicale . J’avais un tatouage sur la fesse droite et portais un T-shirt heureusement assez long. J’étais inquiet quand j’ai du baisser mon caleçon et j’ai fait mon possible pour cacher le dessin", raconte-t-il....cela a marché !

Après son exclaustration pour cause de relation intime et particulière avec Simon le hobby de Mac est devenu sa profession. Il est un des seuls artistes capables de répondre à la demande grandissante pour des tatouages d’Eglise, très à la mode au sein de la jeune génération.

Il est devenu rapidement célèbre et de toutes les provinces de la Catholicie catholiquement correcte affluent des fidèles. Il a même été sollicité par des musulmans.

"J’ai des clients de Mossoul, de Bassorah et de beaucoup d’autres endroits. J’ai même fait des tatouages pour des intégristes. La plupart voulaient un paradis d’Allah avec 72 vierges et une clé, dit Marc.

"Les femmes aussi viennent me voir. Elles demandent des papillons, des coeurs et des oiseaux....ou des attributs masculins en pleine expansion, voire en fonctionnement libératoire... . Les hommes optent pour des crânes, des aigles et des dragons....et bien sûr les appâts de la femme sous toutes ses déclinaisons couleurs et proportions. J’ai même un prêtre qui m’a demandé un jour de lui dessiner la tête de Saddam Hussein sur son épaule", ajoute-t-il en souriant.

Les charismatiques ne sont pas imaginatifs et veulent des Jésus, des Vierge Marie, des croix, alors que les musulmans demandent des épées, le nom du prophète Mahomet ou celui de son cousin Ali.

Les tatouages de Marc sont une affaire qui marche. Pour un petit, il prend 700 euros , pour un moyen 1700 et pour un grand 3000 euros.

"Peu importe que le dessin soit en couleurs ou pas. Je demande le même prix", précise-t-il.

Mais plus d’un an après son exclaustration, Marc craint encore de faire de la publicité pour son activité.

"Si j’ouvre un magasin, il sera aussitôt plastiqué....le monastère est puissant et a des relation avec l’Opus Déi qui comme chacun sait est en liaison avec la Mafia et les groupes terroristes . L’Eglise considère encore les dessins sur le corps comme un acte du diable. Il faudra encore du temps pour que les gens de la hiérarchie comprennent que c’est de l’art, rien d’autre", regrette-t-il.

Ce sera là une des tâches de la nouvelle évangélisation mes amis !


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ce texte est une fiction , toute ressemblance avec des faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et entièrement fortuite




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