A Seattle, des sushis servis sur le corps de religieuses nues
dimanche 18 avril 2004.



SEATTLE (EAP) - Le wasabi, la moutarde forte japonaise est montée au nez des féministes de Seattle , la grande métropole du nord-ouest des Etats-Unis, depuis qu'un restaurant nippon de la ville offre ses spécialités sur le corps de religieuses nues.

Sushis et sashimis (rouleaux et bouchées de riz et de poisson cru) sont artistiquement disposés sur le torse de jeunes nones allongées sur une longue table de présentation, éclairée aux chandelles, et parsemées de pétales de roses, et de gingembre mariné.

Si cette présentation inhabituelle semble faire un tabac chez les clients masculins du restaurant, les féministes elles ne décolèrent pas. "L'être humain est totalement dévalué, si le corps passe désormais pour un simple objet, et les gens auront de plus en plus tendance à en abuser", a expliqué, la directrice d'un centre familial de la ville. Elles s'étonnent en outre de l'accord donné par les autorités religieuses du diocèse et de l'attitude irresponsable de la Communauté du Sacré Coeur Immaculé qui il est vrai criblé de dettes a autorisé une telle chose.

Les féministes ont manifesté leur émoi en organisant une manifestation publique baptisée "contre la prostitution du sushi par l'Eglise". Quant au gérant du restaurant lui ne démord pas. Il a souligné que s'il ignorait les origines culturelles du sushi servi sur un corps nu, il n'en représentait pas moins un authentique happening artistique et gastronomique. "Les serveuses nues, la nourriture et les convives forment une oeuvre d'art spontanée qui change chaque fois que quelqu'un se sert un sushi", a-t-il fait valoir.

L'archevêché a de son côté souligné le rôle de servante qui était dévolue à chaque femme dans l'Eglise à l'exemple de Sainte Marie Magdeleine qui n'hésitait pas à essuyer de ses cheveux les pieds du Seigneur avant qu'il se mette à table ; quant à Mère Gilda supérieure du couvent du Sacré Coeur Immaculé elle a déclaré ne prendre que des volontaires enthousiastes à servir l'Eglise et mues par L'Esprit de Pentecôte et que c'était pour ces jeunes femmes une manière de porter la bonne nouvelle jusque sur la bouche des hommes et de mieux faire prendre conscience à ceux-ci de la réalité de la résurrection de la chair.

Par ailleurs les fonds récoltés par ces travaux bien rémunérés vont permettre de refaire entièrement l'Eglise et de la mettre en conformité avec les nouvelles règles de sécurité.

La nouvelle évangélisation vaut bien quelques dénuement des âmes et des corps mes amis !


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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence fortuite




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