Mariage homosexuel : publication des
bans du mariage de Stéphane et Bertrand
jeudi 27 mai 2004.
BEGLES (AFP) - Le prêtre de la paroisse de l’immaculé conception de Bègles a
affiché mardi les bans annonçant le mariage de Stéphane et Bertrand qui doit
être célébré début juin par l’évêque Mgr Monpère.( voir notre précédent article)
L’initiative du diocèse, condamnée par la hiérarchie religieuse, a provoqué une
polémique traversant tous les courants religieux.
Le 5 juin, à 11 heures,Bertrand Carpenter, magasinier et Stéphane Chaplin,
aide-soignant à domicile, tout deux domiciliés à Bègles, s’uniront au cours
d’une cérémonie qui s’annonce particulièrement médiatique.
"Nous nous aimons et nous avons envie d’être un couple normal", avaient déclaré
les deux hommes, lundi, interrogés par KTOTV ( la chaine de Mgr Lustiguer) sur
leur volonté d’officialiser leur union devant l’Eglise.
Au début, Stéphane et Bertrand avaient l’intention de se "pacser" civilement.
Mais quand ces deux Bèglais ont entendu sur KTOTV que Mgr Monpère était prêt à
marier des homosexuels, ils ont changé d’avis.
Aujourd’hui, les deux amoureux ont quitté la région bordelaise pour échapper à
la pression médiatique et ignorer la polémique. Les entretiens qui ont été
diffusés sur des radios ou les portraits publiés dans des journaux ont été
réalisés via un cabinet d’avocats parisien, qui croule sous les demandes
d’interviews.
"On est bien encadrés pour l’instant et la pression n’est pas encore là",
ont-ils souligné. Le jour J, en revanche, risque d’être particulièrement
stressant : le premier mariage catholique-gay français devrait attirer une foule
de journalistes, de curieux mais aussi des militants de la cause homosexuelle.
Le mariage sera en effet célébré le jour de la Gay Pride bordelaise. On parle
d’une délégation à Bègles de la Lesbian and Gay Pride, de la présence des
inénarrables, de "Soeurs de la Perpétuelle Indulgence", mouvement militant
homosexuel, engagé dans la lutte contre le SIDA... et peut-être de Mgr
Barbaresque le médiatique (et opportuniste) archevêque de Lyon, spécialiste de
l’exégèse de Tintin qui soutient l’initiative de Mgr Monpère
Des prêtres homosexuels déclarés de Lyon ou de Paris devraient aussi être
présents - au côté de Daniel Crohn-Bendix, député Vert européen et " grand
tripoteur de braguette" selon certains, qui avait annoncé sa venue en Gironde -
tant pour afficher leur volonté de procéder à leur tour à des mariages de
personnes de même sexe que pour soutenir Mgr Monpère.
Depuis l’annonce du mariage de Stéphane et Bertrand, l’évêché de Bègles est
submergée de coups de téléphone, de mails et de courriers. Une centaine au total
par jour, selon le secrétariat, des plus élogieux quant au "courage spirituel"
de Mgr Monpère - dont l’initiative provoque un véritable débat dans toute l’Eglise...et
les foudres de Rome qui ne décolère point -, aux plus infâmes, "pas toujours
anonymes", avec des propos "homophobes ou même scatologiques", a souligné
Lucette secrétaire attitrée de Mgr Monpère.
Certains courriers sont même menaçants et ont incité le ministère de l’Intérieur
à mettre en place autour de l’évêque bèglais un service de protection
rapprochée, jusqu’au lendemain du mariage.
Reste que la publication des bans donne le coup d’envoi d’une bataille juridique
entre l’évêché de Bègles, qui juge cette union parfaitement "légale" et dans
l’Esprit de l’évangile de la Pentecôte, et la Conférence des évêques de France
de Mgr Pernod qui se fait l’avocat du Vatican en en contestant la validité.
Les regards se tournent donc vers l’archevêque de Bordeaux, auquel le légat du
pape Mgr Lesbos a demandé de s’opposer par tous les moyens à ce mariage et on
parle de l’arrivée sur place d’un représentant de la Commission de la très
Sainte Inquisition.
L’archevêque de Bordeaux Mgr Pernod n’a pas souhaité répondre mardi à l’EAP sur
ce sujet.
Si Mgr Lesbos a souligné que "le droit canon proscrit les mariages homosexuels
d’une manière très claire, et fait obligation aux prêtres et à plus forte raison
aux évêques qui marient de vérifier qu’il s’agit bien d’un mari et d’une femme",
de la même manière que nous contions naguère sur ces colonnes comment on
vérifiait le sexe des papes en les faisant asseoir sur un trône percé en
porphyre vert et comment après une palpation soignée effectuée alors par un
diacre on déclarait d’une voix forte " Habet duos testiculos et bene
pendentes" ( il en a deux qui pendent bien ! ) ; alors que pour les femmes
une palpation analogue portant elle sur les seins ( plus rarement du vagin ) se
faisait à la sacristie juste avant la cérémonie .
Ces pratiques qui occasionnèrent en leurs temps bien des péripéties et dérives
de toutes sortes allant de la masturbation au coït "intra sacristorium"
comme on s’en doute furent supprimées ou tombèrent en désuétude au 19ème siècle
à la suite des nombreuses plaintes des familles et des futurs époux devenus
réticents à de telles pratiques.
Mais avec ou sans palpation Mgr. Monpère est bien décidé lui à aller jusqu’au
bout tout en évitant soigneusement de remettre au goût du jour une cérémonie
devenue obsolète
En tous cas mes amis la nouvelle évangélisation ne manquera pas d’audace dans le
Sud-Ouest !
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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et
fortuite
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