A Léoncel l’Eglise mise aussi sur l’oenothérapie
jeudi 29 juillet 2004.
LEONCEL (EAP) - Du Côte du Rhône au miel pour lutter contre les maladies
cardio-vasculaires, de la Clairette de Die au romarin pour les problèmes
sexuels... quand au vin de messe ! je vous dis pas ! le frère le fait venir
spécialement de Valréas par containers entiers : l’oenothérapie attire des
vacanciers à Léoncel, tout proche des régions viticoles du Sud Est et de la
région vinicole réputée des Papes.
"Nos recettes à base de vins régionaux et d’herbes du Vercors sont exclusives.
Nous nous sommes inspirés de la littérature médicale et scientifique, et des
romans" grivois", explique le frère Georges qui avec sa compagne Renata a décidé
devant la stagnation de ses ventes au super marché monastique, le bide de ses
conférences et autres accordéons musettes dans l’abbatiale et le flop de ses
marches bidon et gamelles...sans compter la mévente des cierges et des
hébergements illégaux et la faillite des troncs, de faire dans l’oenothérapie et
de transformer la maison St Hugues désormais squattée par ses soins en hôtel de
luxe.
Le rituel séduit : au bar ( déplacé pour l’occasion) qui sent les herbes, une
intermittente du spectacle ecclésiastique bénévole verse dans un petit verre une
des neuf infusions prescrites par le frère Georges, invitant le "malade" à
sentir l’arôme du médicament. L’infusion qui entend lutter contre les maladies
cardio-vasculaires contient de la vodka et du Chateauneuf du Pape parfumé au
miel et à l’amande.
Ceux qui souffrent d’une "fatigue chronique" se soignent à la Clairette de Die
parfumée au romarin et à la sauge, trois fois par jour. La potion la plus
populaire est "l’infusion numéro 5" : un mélange de côte du Rhône au thym, à la
sauge et au miel, dans des proportions tenues secrètes. Elle aide les hommes qui
manquent de dynamisme sexuel, confie le frère Georges qui l’a essayé
personnellement lui même devant l’impatience de Renata.
Chaque cure dure au moins dix jours et chaque dose coûte un peu moins de 100
euros. "Des touristes belges, hollandais, suisses, allemands et français
viennent chez nous", souligne le frère. Mais "plutôt pour déguster que pour se
soigner", précise-t-il.
Les viticulteurs de la région soutiennent bien sûr cette thérapie à la mode. "Un
bon vin contient tous les bons éléments chimiques", assure Mgr Commerçant "le
roublard" et émérite évêque de Valence, petit-fils du premier viticulteur des
Caves de Valréas, fondées à la fin du 19è siècle.
Mgr Commerçant a 74 ans. Il est en pleine forme : il a "goûté au vin avec le
lait de sa mère", prend un verre de rouge chaque soir au coucher du soleil... et
court chaque jour six kilomètres dans les montagnes du vercors....en se pendant
aux arbres et en criant" Yahooo !...où es-tu Jeaaannne..."
Notons pour terminer que le diocèse se réjouit de cette nouvelle initiative de
frère Georges qui a coup sûr va permettre à un diocèse fort endetté et critiqué
par ailleurs pour sa misogynie de faire d’une pierre deux coups et de contribuer
désormais au bonheur de ces dames...
La nouvelle évangélisation ne manque pas de souffle mes amis !... sauf devant le
ballon de l’alcootest !
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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et
fortuite
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