Mgr Monpère suspendu de ses fonctions
jeudi 17 juin 2004.


Neufs ans après Mgr Gaillot évêque de Caen qui avait pris position en faveurs de tous les exclus : sans papier, toxicomanes, mal logés, homosexuels, prostitués...etc...et s’était vu relégué dans le diocèse virtuel de Parténia Mgr Monpère a été lui aussi suspendu mardi de ses fonctions d’évêque de Bègles pour un mois par la Commission de discipline de la Congrégation de la Protection et de la Sauvegarde de la Doctrine et de la Foi présidée par sa bonté Mgr Razesinger pour avoir célébré le 5 juin un mariage entre deux homosexuels.

Les Soeurs de la Perpétuelle indulgence ont immédiatement annoncées qu’elles allaient saisir le tribunal ecclésiastique du diocèse de Bordeaux où siège Mgr Pernod Président des évêques de France. Ce recours n’est pas suspensif.

A l’annonce de la sanction, qui entrera officiellement en vigueur quand elle lui aura été notifiée,Mgr Monpère s’est refusé à tout commentaire. Ses partisans dont le médiatique Mgr Barbaresque archevêque de Lyon et spécialiste de l’exégèse de Tintin et de la sexualité du Pr Tournesol ont appelé pour leur part "le maximum de consacrés à célébrer" des mariages homosexuels.

Dans son communiqué, la Commission de défense de la Doctrine et de la Foi a précisé que la sanction contre Mgr Monpère était "motivée par sa décision de ne pas respecter l’interdiction de célébrer une cérémonie de mariage entre deux personnes du même sexe qui lui avait été faite par sa Sainteté le Pape en personne".

"Lorsqu’il exerce ses fonctions,l’évêque agit au nom de l’Eglise tout entière et non de son propre chef", a expliqué Mgr Razesinger.

En outre, "en décidant de ne pas respecter la loi de l’Eglise, alors qu’elle lui avait été rappelée clairement à plusieurs reprises et en donnant une publicité très grande à la cérémonie qu’il présidait, l’évêque de Bègles a volontairement aggravé la faute qu’il commettait", a jugé le prélat.

Cette décision a été prise "en application de l’article L 2122-16 du code de Droit Canonique, qui prévoit que le Prélat responsable de la Commission de la Doctrine et de la Foi peut suspendre les évêques ou leurs adjoints lorsqu’ils méconnaissent gravement les devoirs de leur charge".

Aussitôt après la célébration du mariage de Stéphane avec Bertrand, le légat du Pape envoyé spécialement pour l’occasion en inspection apostolique à Bordeaux avait annoncé qu’une "procédure de sanction" était engagée contre Mgr Monpère.

A l’annonce de cette mesure, les Soeurs de la Perpétuelle indulgence et les prélats favorables à Mgr Monpère ont appelé "un maximum de prêtres et de prélats à célébrer des mariages homosexuels", par la voix de leur porte-parole Mgr Barbaresque. Il faut "obliger l’Eglise à respecter l’esprit européen qui prévoit que ce qui est valable dans un état laïc doit pouvoir l’être dans l’Eglise", a-t-il ajouté.

Du côté de la hiérarchie cette suspension a été jugée "mesurée" par Mgr Pernod, president des évêques de France et a été qualifiée d’"attendue" par Mgr Lafraise,évêque de Valence, qui a estimé que Mgr Monpère avait fait "un choix délibéré, en connaissance de cause".

En revanche,Mgr Burguière évêque d’Angers, a "désapprouvé" cette suspension qui lui rappelle les temps où la Sainte Inquisition régnait en maître dans l’Eglise et a souhaité que "la commission de Défense de la Doctrine et de la Foi se montre aussi prompt dans l’élaboration - promise de longue date - d’un texte visant à réprimer les propos racistes et les actes homophobes".

Pour sa part,Monseigneur de Painafreux archevêque de Marseille, a tenu à apporter son "soutien" et sa "solidarité" à Mgr Monpère qui a "contribué, selon lui, à ouvrir un débat dans l’Eglise".

Mgr Monpère est le trente-huitième prélat de France à être frappé d’une mesure de suspension depuis 1990.

La majeure partie d’entre eux (vingt-quatre) l’avait été pour avoir refusé d’admettre l’interdiction de la contraception en Eglise (alors qu’elle pratiquait cependant des avortements clandestins sur ses membres) ; dix autres avaient connu le même sort en 2002 pour avoir refusé de reconnaître la béatification de Mgr Balaguer créateur et organisateur de l’Opus Dei.

Enfin, deux l’ont été en 2003, l’un pour "mauvaise gestion comptable", l’autre pour "abus d’autorité et délibération illégale consistant à faire prendre en charge par le diocèse des frais d’avocat incombant à l’Eglise" au cours d’une dérive XXS banale en Eglise.

La nouvelle évangélisation ne se passera pas sans un lavage de linge sale en Eglise mes amis !


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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et fortuite




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