Un évêque essaye de régler ses dettes
avec l’argent du Monopoly
lundi 25 octobre 2004.
VALENCE(EAP) - Un ancien évêque passera 25 jours en prison pour avoir tenté de
payer 500 euros de pizzas et crèmes glacées avec des billets de Monopoly.
L’évêque émérite qui a pour habitude de se ruiner lui et son diocèse en jouant
l’argent du denier du culte,les honoraires de messes , de baptêmes et
d’enterrements ainsi que les divers dons et legs dans plusieurs casinos de la
Côte d’Azur ou d’Italie a avoué avoir fabriqué de faux billets à partir d’un
photocopieur couleur pour que ses petits-enfants puissent jouer au Monopoly.
L’accusé a plaidé l’utilisation par erreur de ces fausses coupures, mais la cour
a choisi de lui faire faire un petit détour par la case "prison" après avoir
appris qu’il avait en poche 57.000 euros en faux billets lors de son
arrestation.
L’évêque"roublard" bien connu des services de la mondaine et du jeu devrait
bénéficier cependant d’un sursis l’actuel évêque ayant décidé d’éponger ses
dettes avec l’appui de quelques sponsors attitrés du diocèse affiliés à la
Banque Ambrosiano [1] et à l’Opus Dei
La nouvelle évangélisation se doit d’éviter le culte du faux mes amis !
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ce texte est une fiction , toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et
entièrement fortuite
[1] A quelques heures des cérémonies pour la célébration du vingt-cinquième
anniversaire du pontificat de Jean Paul II, la Justice italienne a, mercredi,
remis en lumière l’un des plus gros scandales financiers de l’histoire du
Vatican. Le Parquet de Rome a en effet réclamé le renvoi devant les tribunaux de
quatre inculpés dont le parrain Giuseppe Calo pour le meurtre du banquier
Roberto Calvi, retrouvé pendu en juin 1982 sous un pont de Londres. Directeur du
vecchio Banco Ambrosiano, à l’époque désigné comme la « banque des prêtres »,
Roberto Calvi aurait été, selon les procureurs romains, exécuté par Cosa Nostra
pour avoir accumulé les déficits et fait perdre à ses milliers d’actionnaires et
à la Pieuvre sicilienne environ 1,4 milliard de dollars. Mafia, malversations,
blanchiment d’argent sale, prélats sulfureux et assassinats... L’affaire du
Banco Ambrosiano a concentré pendant quelques années tous les éléments du plus
sinistre des polars. Le scandale a éclaboussé la République italienne et
sérieusement ébranlé le Saint-Siège. L’histoire débute dans les années 60 avec
l’entrée en scène de l’avocat sicilien Michele Sindona au service de la Mafia,
qui à la tête de la Banca Unione, dispose d’un accès direct au IOR, l’Institut
pour les œuvres de religion placé sous la responsabilité directe du pape. Cette
structure recueille les comptes d’ordres religieux, d’associations catholiques
et de privés mais surtout facilite les transactions financières internationales.
Bénéficiant de l’extraterritorialité inhérente à l’Etat pontifical, le IOR
présente des avantages indéniables en termes d’évasion fiscale et de contrôle
des changes par rapport aux banques italiennes. Cosa Nostra y voit de son côté
la possibilité de blanchir discrètement les revenus de ses activités illégales.
D’un côté Michele Sindona se prévaut de ses rapports privilégiés avec le IOR et
certains personnages de la Curie romaine - en particulier avec Mgr Marcinkus,
responsable des voyages pontificaux et de la sécurité papale - pour élargir sa
clientèle. De l’autre, il assure au Vatican d’importantes rentrées d’argent à
travers notamment des opérations douteuses de haute voltige financière. Jusqu’en
1973 lorsqu’une escroquerie de trop entraîne sa chute. Mais, à la direction du
Banco Ambrosiano, Roberto Calvi est prêt à prendre le relais. Celui-ci est
numéro deux du puissant établissement bancaire fondé sous l’impulsion du Vatican
en 1896 pour contrecarrer la finance laïque du nouvel Etat italien, lorsque
Michele Sindona le présente à Mgr Marcinkus. Sindona mis de côté en raison de
ses ennuis judiciaires, c’est ainsi Roberto Calvi qui va rapidement s’affirmer
comme le nouveau mentor du IOR. Le banquier va profiter de sa position pour
multiplier les détournements de fonds. Il extorque notamment au IOR plus de 600
millions de dollars et autant à une centaine de banques italiennes et
étrangères. Au début des années 80, la Justice italienne commence à s’intéresser
de très près à ces trafics. En juin 1982, Roberto Calvi choisit la
clandestinité. Mais la mafia le retrouve. Son corps est découvert sous le pont
de Londres au bout de quelques jours. « Cosa Nostra a liquidé Calvi qui n’aurait
pas respecter les pactes et fait perdre beaucoup d’argent à la Pieuvre »
soutient en substance la magistrature italienne qui a inculpé Giuseppe Calo. »
Quoi qu’il en soit, l’argent détourné ne sera jamais récupéré. Le coup est
sévère pour les finances du Vatican qui préfère étouffer l’affaire notamment en
protégeant Mgr Marcinkus, objet en 1987 d’un mandat d’arrêt émis par le Parquet
de Milan. Un an plus tôt, Michele Sindona a été retrouvé mort dans sa cellule de
Voghera après avoir avalé un café au cyanure... Depuis le scandale du Banco
Ambrosiano, le Vatican a introduit davantage de contrôle et de transparence dans
ses comptes. De manière insuffisante encore pour certains. Le IOR a toutefois
été réformé et s’appuie désormais sur les conseils de grands financiers
catholiques internationaux parmi lesquels l’ancien gouverneur de la Bundesbank
Hans Tietmeyer ou de l’ancien directeur du FMI Michel Camdessus.
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