Soeur Marie Thérèse inculpée
jeudi 29 janvier 2004.
CLEBURNE, Texas (AP) - Soeur Marie Thérèse souhaitait pimenter la vie de sa
communauté et gagner un peu d'argent en vendant des jouets érotiques. Au lieu de
cela, cette ancienne professeur d'Université Catholique a été inculpé pour vente
d'objets obscènes par l'évêque de son diocèse sous les conseils de la légature
pontificale.
"Il est ridicule de penser que le Vatican puisse intervenir dans nos chambres à
coucher", explique cette religieuse engagée depuis 20 ans,au service de l'Eglise
et membre du conseil consultatif sur la famille de son diocèse
Soeur Marie Thérèse était une des 3.000 consultantes de "Passion Parties", une
société basée à San Francisco organisant des réunions du type Tupperware. Sauf
qu'il ne s'agit pas de vendre du matériel de cuisine, mais de quoi pimenter la
vie sexuelle des couples.
"Nous offrons un service formidable et ne faisons rien de mal", affirme Roselyn
Dunn, présidente de Passion Parties. La société permet en effet aux femmes
intimidées d'éviter d'avoir à se rendre dans des sex-shops, en leur proposant
d'acheter ces jouets érotiques lors de réunions privées.
Et Soeur Marie Thérèse d'ajouter que c'est là une merveilleuse occasion
d'évangéliser et de donner des conseils aux couples à la dérive ...et
d'équilibrer les finances de la communauté : " on ne peut pas toujours proposer
des médailles , des crucifix ou des images pieuses !"
Soeur Marie Thérèse, qui travaillait depuis plus d'un an pour la société, est la
première religieuse consultante à être inquiétée par l'autorité Vaticane.
"Les objets que je vends sont des aides conjugales et je veux juste permettre
aux couples de rester ensemble", explique-t-elle.
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ce texte est une fiction ; toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait une pure coïncidence
fortuite