Les dangereuses petites "gâteries" de l'évêque
jeudi 11 mars 2004.


AMIENS(EAP) -- Une religieuse qui comparaissait pour avoir provoqué un accident mortel en 1999 sur une route entre Arras et Amiens, dans le nord de la France, a expliqué au tribunal qu'elle ne pouvait absolument pas être au volant au moment de l'accident dans la mesure où elle était en train de pratiquer une... petite "gâterie" au conducteur....qui n'était rien moins que l'évêque du lieu !

Soeur Charlotte, 33 ans, a été inculpée d'homicide involontaire pour l'accident qui a coûté la vie à un homme d'affaires, Monsieur Yves Durand. L'accusation affirme que la jeune femme se trouvait au volant du cabriolet Mercedes de l'évêque quand la voiture a quitté la route avant de percuter plusieurs arbres....et s'encastrer dans la voiture de Monsieur Durand

Mgr Débordé affirme en effet, par la voix de son avocat Maitre Lefeu, que c'est Soeur Charlotte qui conduisait  et qu'elle ne pouvait  se livrer alors sur lui à une fellation. Pour la défense de sa cliente, Me Colbard souligne que le pantalon de la victime était baissé quand il a été éjecté de la voiture.

La procureur adjointe réfute cet argument en estimant que ce dernier aurait pu avoir le pantalon sur les chevilles pour un tas d'autres raisons. "Son pantalon pouvait avoir été baissé parce qu'il voulait montrer ses fesses à un conducteur avec lequel sa voiture faisait la course ; parce qu'il voulait uriner hors de sa voiture en marche, qu'il voulait se donner un petit plaisir solitaire ou encore parce qu'il ne se sentait pas bien", a affirmé l'avocat de l'évêque.

Malgré les objections du ministère public sur le caractère surprenant des arguments de la défense, le juge n'a pas émis d'objection : "Un accusé a le droit de se défendre comme il l'entend, peu importe que ce système de défense soit bizarre, imbécile ou incroyable", a dit ajoutant toutefois : "Personne ne m'a dit à la faculté de droit que j'aurais un jour à évoquer ce genre de détails en public".

L'évêché par ailleurs a refusé de donner plus d'information sur cette affaire qui a été évoquée lors de la dernière visite de l'évêque "ad limina" devant le Saint Père à Rome qui dit-on a été fort courroucé devant de tels agissements et aurait sermonné violement l'évêque.


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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des faits ou des personnes réels, existants ou ayant existés serait pure coïncidence fortuite