Le Vatican s’oppose au mariage
d’homosexuels à Bègles
samedi 29 mai 2004.
BORDEAUX (EAP) - Au lendemain de la publication des bans du mariage de Bertrand
et Stéphane, le légat du Pape Mgr Lesbos en inspection à Bordeaux a signifié
officiellement mardi "la ferme interdiction du St Père" à cette union et a "fait
opposition" à l’évêque de la ville, Mgr Monpère, de la célébrer religieusement.
Dans un fax adressé mardi à l’évêché de Bègles, le légat du Pape indique qu’il a
"pris l’initiative de former opposition à la célébration du mariage entre MM.
Bertrand Charpentier et Stéphane Chapin, tous deux de sexe masculin, prévu en
l’église de l’Immaculé Conception de Bègles le 5 juin 2004".
"En votre qualité d’évêque", poursuit le fax, "il vous est donc fait
interdiction de célébrer le mariage annoncé ainsi qu’il est prévu à l’article 68
du code de droit canonique et, en cas de contestation, seule la commission
vaticane de la défense de la Doctrine et de la Foi présidé par Mgr Razesinger
sous la haute autorité du Très Saint Père a compétence pour statuer sur une
demande en main levée, selon l’article 177 du code de droit canonique".
"Il importe qu’en tant que personne dépositaire de l’autorité des apôtres et du
très Saint Esprit, vous vous absteniez de toutes initiatives destinées à faire
échec à l’exécution de la loi", conclut le légat du Pape.
De source bien informée en provenance de l‘archevêque de Bordeaux Mgr Pernod (
Président du conseil des évêques de France), on indiquait que les deux
homosexuels ont dix jours pour formuler une main levée, la commission devant
alors se prononcer en urgence.
Selon cette même source, si l’évêque de Bègles décidait malgré tout de célébrer
l’union, le mariage ferait alors l’objet d’une étude approfondie par les
services de la Très Sainte Inquisition déjà sur place,qui pourraient statuer sur
une demande d’annulation devant la Commission de Défense de la Doctrine et de la
Foi,enquêter sur les influences démoniaques éventuelles, ainsi que sur les
présomptions de sorcellerie et serait habilitée le cas échéant à éradiquer les
germes d’une "hérésie potentiellement naissante".
La publication des bans du premier mariage religieux homosexuel en France a donc
lancé comme prévu une bataille juridique entre l’évêque de Bègles, qui juge
cette union parfaitement "légale", et le Vatican, qui en conteste la légalité.
Rapidement après l’annonce par Mgr Monpère de son intention de marier deux
personnes de même sexe, le président de la Commission de Défense de la Doctrine
et de la Foi, condamnant "une provocation médiatique" de la part de l’évêque
bèglais, avait souligné que "l’Eglise catholique proscrit avec la plus grande
fermeté les mariages homosexuels".
"Aujourd’hui, l’Eglise proscrit ce type d’union puisque le code de droit
canonique, d’une manière très claire, fait obligation aux évêques qui marient de
vérifier qu’il s’agit bien d’un mari et d’une femme", avait précisé la
commission. ( voir notre précédent article sur ce sujet)
"Tout évêque qui procéderait à un mariage homosexuel commettrait une faute, une
irrégularité. Ce mariage serait nul de droit et son auteur passible de la Très
Sainte Inquisition", avait déjà précisé Mgr Razesinger.
Toujours est-il qu’au-delà des aspects juridiques, l’initiative de Mgr Monpère a
lancé un débat dans l‘Eglise, alimenté par les prises de position de nombreuses
personnalités religieuse dont Mgr Barbaresque le très médiatique et opportuniste
archevêque de Lyon grand spécialiste de l‘exégèse de Tintin.
Le pape et la Commission de défense de la Doctrine de la Foi ont opposé une fin
de non-recevoir aux partisans du mariage homosexuel mais ils ont proposé
d’améliorer le pacte civil de solidarité (Pacs) en le couvrant d’une bénédiction
épiscopale.
Le président de la conférence des évêques de France, Mgr Pernod, a exprimé son
"désaccord", un mariage homosexuel ne pouvant pas être placé, selon lui, "au
même plan que l’union d’un homme et d’une femme". L’ancien évêque socialiste de
Valence Mgr Commerçant a également fait part de son opposition.
Cependant Mgr Monpère, a affirmé jeudi qu’il irait "jusqu’au bout de sa
démarche" et célèbrerait comme prévu, le 5 juin, le mariage de deux homosexuels,
Stéphane et Bertrand.
Le légat du Pape Mgr Lesbos n’envisage pas pour sa part de recours immédiat à la
Très Sainte Inquisition . A la question "peut-on envisager que l’Inquisition
tente d’empêcher cette cérémonie ?", le légat, interrogé sur KTOTV, a ri et
répondu qu’il pensait que "c’est ce que souhaiterait Mgr Monpère".
On apprenait cependant par ACAT ( association chrétienne pour l’abolition de la
torture) que plusieurs spécialistes serbes ou en provenance des services
spéciaux américains d’Irak avaient été contactés par le Vatican et cherchaient à
louer des caves bien isolées ( avec baignoire et branchements électriques si
possible)dans la région de Bordeaux. Par ailleurs Amnesty International faisait
état d’importantes commandes de bois qui pourraient être destiné a être stocké à
l’évêché en prévision d’un éventuel bûcher pour éliminer comme il se doit les
hérétiques et les faire abjurer.
"J’irai jusqu’au bout de ma démarche et je procèderai à ce mariage malgré
l’opposition du Vatican. Je considère que ce n’est pas à l’administration
Romaine mais aux évêques, détenteurs de la succession apostolique et mus par
l’Esprit de Pentecôte, de dire le droit", a déclaré à l’EAP l’évêque de Bègles.
"Je souhaite un débat contradictoire. Ma démarche est une démarche de Foi, a
ajouté Mgr. Monpère. Nous avons franchi une première étape car l’Eglise débat
enfin de cette question de l’égalité des droits des fidèles. Il faut maintenant
franchir une seconde étape qui consiste à faire évoluer le système Eglise".
"L’opposition du Vatican, selon moi, n’est pas conforme à la convention
européenne des doits de l’homme qui dans ses articles 8 et 12, n’interdit pas ce
type de mariage", a poursuivi Mgr. Monpère. L’évêque bèglais a indiqué qu’il
n’avait pas reçu pour l’instant le motif de l’opposition du Pape.
Le couple homosexuel a également affirmé sa détermination à se marier, dans une
interview jeudi à La Jouvence. Selon Bertrand et Stéphane, l’interdiction "était
plus ou moins prévisible". "Mais a priori nous restons déterminés", ont-ils
souligné.
Pour Mgr Pernod président de l’Assemblée des évêques de France et archevêque de
Bordeaux, "la méthode qui consiste à enfreindre la loi" n’est "pas la bonne".
Interrogé jeudi sur KTOTV sur le mariage gay, le prélat de Bordeaux a estimé
qu’il fallait d’abord "préparer les consciences,et prier pour que l’Esprit guide
le St Père et l’Eglise".
Toujours est-il qu’au-delà des aspects juridiques, l’initiative de Mgr. Monpère
a lancé un débat dans l’Eglise , alimenté par les prises de position de
nombreuses personnalités religieuses .
Ainsi Mgr Roy évêque charismatique de Fréjus et Mgr Burguière évêque d’Angers
ont opposé une fin de non-recevoir aux partisans du mariage homosexuel mais ils
ont proposé une bénédiction du pacte civil de solidarité (Pacs) conformément aux
voeux du St Siège.
Mgr Di Fargo(Die)a également fait part de son opposition farouche et Mgr
Panafreux ( Marseille) a souhaité que soit élaboré en Eglise et sous la houlette
de l’Esprit de Pentecôte une proposition de loi sur le mariage homosexuel".
Cependant Mgr Barbaresque (Lyon ) désireux de ne pas être en reste devrait
célébrer lui aussi un mariage entre deux homosexuels fin juin, a-t-on appris
jeudi auprès de l’archevêché de la ville du Primat des Gaulles.
L‘archevêque , en voyage à l’étranger pour une série de conférence sur la
Castafiore et la sexualité du Professeur Tournesol, tiendra une conférence de
presse à l’archevêché prochainement sur ce sujet. Le médiatique et opportuniste
archevêque de Lyon avait déclaré au quotidien "Le Lyonnais décoincé" le
16 mai dans un dossier consacré au mariage homosexuel qu’à "priori rien dans le
droit canon ne m’en empêche".
Il a donc été sollicité par un couple d’homosexuels de la ville pour célébrer un
mariage. Les deux hommes ont déjà l’habitude des premières, puisqu’il s’agit du
premier couple pacsé en France. Mais désormais entrés dans les ordres et prêtres
tous les deux ils mettent à l’épreuve les intentions "libérales" de l’archevêque
: ce sera une étape supplémentaire vers l’abandon du célibat ce qui plus que le
mariage homosexuel risque de provoquer les foudres vaticanes...à moins qu’il ne
s’agisse d’un de ces coups médiatique dont l’archevêque primat des Gaulles est
coutumier et friand pour mieux faire la une devant les médias.
En tous cas la nouvelle évangélisation va bien connaître le feu de la Pentecôte
mes amis !
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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence et
fortuite
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