L'ordre bénédictin envisage de
dépénaliser certaines caresses entre frères consentants
vendredi 23 janvier 2004.
Rome (EAP) - L'abbé primat bénédictin de Rome envisage de dépénaliser la
fellation entre frères consentants après les protestations provoquées par les
sanctions prises contre un moine coupable d'ébats licencieux avec un jeune homme
consentant.
Le secrétaire de l'ordre le Père Nod a déclaré mardi qu'une révision de la loi,
inspirée de la règle de St Benoît, sera achevée dans deux ou trois mois. "Le but
est d'actualiser les délits et pénalités du code bénédictin pour se conformer au
contexte actuel. Les normes de la société doivent être prises en compte", a-t-il
dit. Il a ajouté qu'une option était de dépénaliser la sexualité orale entre
hommes "tant que cela se passe dans le privé et que les deux ont plus de 18
ans", l'âge de la majorité selon la règle de St Benoît.
L'ex claustration en novembre d'un frère convers ayant accepté une fellation
d'un adolescent hôte en discernement spirituel au monastère avait provoqué une
controverse à St Benoit sur Seine. La presse avait rapporté les faits et raconté
que frère Georges P. avait été condamné à deux ans d'ex claustration pour l'acte
commis par un jeune homme lycéen, consentant, rencontré à l'occasion d'une
retraite. Une semaine plus tard, le secrétariat de l'Ordre avait publié une mise
au point, disant que le jeune homme n'avait que 15 ans et que le moine avait été
exclu pour avoir commis un acte sexuel avec un mineur.
Mais entre temps des frères d'autres monastères s'étaient dits choqués que la
fellation soit restée un délit dans une des communautés qui se veulent modernes
et accueillantes, des sexologues avaient ajoutés que la fellation était devenue
commune et des avocats s'étaient prononcés pour l'abolition d'une application
par trop désuète de la loi.
La fellation est considérée comme un délit par le code pénal bénédictin qui
prévoit des peines pouvant aller jusqu'à l'exclaustration à vie ou à dix ans de
mutation ou d'éloignement pour quiconque "a des relations charnelles contre
nature avec tout homme, femme ou animal".
--------------------------------------------------------------------------------
ce texte est une fiction toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence
fortuite