Des boissons à base de coca dans les
supermarchés monastiques
samedi 27 mars 2004.
AIGREBELLE (EAP) - Depuis quelques temps, les moines de l'abbaye d'Aigrebelle
peuvent siroter, deux nouvelles boissons à l'aspect et au goût assez voisins du
thé glacé. A une différence près : la présence en petite quantité de coca,
substance extraite de la feuille du même nom servant également à la fabrication
de la cocaïne.
Le thé glacé "Kdrink" ( comme Katho-drink) et la boisson énergétique "Voxtheos"
( voix de Dieu) -commercialisés par l'abbaye ces dernières semaines- ne
contiennent que 0,6 milligramme de cet ingrédient aux propriétés stimulantes
-sorte de cocaïne à l'état naturel, non traitée-, mais cela suffit à créer un
casse-tête pour ses négociants.
A l'exception notable du Coca-Cola, les produits contenant des substances issues
de la feuille de coca ne sont pas autorisés à la vente et à l'exportation hormis
pour certains pays andins. Pourtant, à ce dosage, la coca possède un effet
stimulant inférieur à celui d'une tasse de café.
Malgré cette législation stricte, le fabricant des deux nouvelles boissons
monastiques espèrent trouver le moyen de les vendre légalement mais d'une façon
différente. Si Kdrink plaide pour une "clarification" de la réglementation,
Voxtheos s'oriente lui vers une recette à base de coca mais dépourvue de
cocaïne, sur le modèle de Coca-Cola.
"Boire des boissons à base de coca est une façon de rechercher une stimulation
naturelle et saine", assure le Père Permint, pharmacien et moine qui a contribué
à l'élaboration du Kdrink.
Les fabricants de boissons connaissent les potentialités de la feuille de coca
depuis longtemps. Ainsi, en 1886, c'est un pharmacien d'Atlanta aux Etats-Unis
qui inventa le Coca-Cola, boisson gazeuse qui était alors à base de cocaïne et
de noix de cola, fruits contenant de la caféine. Autour des années 1900, la
firme retira la cocaïne de ses ingrédients, même si la recette secrète contient
toujours un extrait de coca dépourvu de cocaïne, selon le fabricant.
Cette coca sans cocaïne est produite par une firme du New Jersey, qui importe
chaque année du Pérou une centaine de tonnes de feuilles de coca séchées, selon
le Père Colateur responsable de la fabrication des liqueurs de l'abbaye d'Aigrebelle.
"Des milliers d'années avant la fabrication de la cocaïne par traitement de la
feuille de coca, les Indiens des hauts plateaux andins mâchaient déjà de la coca
pour lutter contre la faim et la fatigue. Les paysans de ces régions le font
d'ailleurs toujours. Considérée comme partie intégrante de la culture
péruvienne, la coca était offerte aux dieux et utilisée pour rechercher un état
"mystique" et favoriser les "transports" les "visions" et autres extases, encore
aujourd'hui, elle est vendue en sachets dans les épiceries."
"Sans nul doute nous comptons beaucoup sur les effets du coca dans ces boissons
monastiques" ajoute le Père" pour initier les buveurs à une vie mystique et
favoriser le retour de ceux ci à une pratique religieuse permettant en autre de
renflouer les finances de l'Eglise"
Notons pour terminer que l'Abbaye d'Aigrebelle s'efforce désormais pour
contourner les difficultés d'importation d'adapter la culture des plants de Coca
sur les hauts plateaux de la Drôme et que les liqueurs "mystiques" sont déjà
disponibles dans le super marché monastique du frère Georges à Léoncel, ce
dernier en faisant un abondant usage pour ses déplacements incessants et ses
marches "casse-croute-eucharistie d'été....et ses fantasmes et délires en toutes
saisons !
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ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des
faits ou des personnes existantes ou ayant existés serait pure coïncidence
fortuite