Pas d'aide sociale pour les "grands
besoins sexuels" d'un prêtre gascon
mardi 9 mars 2004.
BORDEAUX (EAP) - La justice cléricale du diocèse de Bordeaux a rejeté la demande
d'un prêtre gascon de 35 ans qui réclamait que le bureau d'aide sociale prenne
en charge ses visites régulières à des prostituées pour satisfaire ses "grands
besoins sexuels", au motif que sa "copine" vit en Thaïlande.
Agé de 35 ans, le prêtre avait demandé au bureau d'aide sociale de lui payer
quatre visites mensuelles de 125 euros chacune dans une maison de prostitution
de Bordeaux, les frais de déplacement dans cette ville, ainsi que la location de
huit films pornographiques par mois et l'achat de deux revues mensuelles de
rencontres.
Ayant essuyé un refus, l'intéressé a saisi le tribunal administratif religieux
de l'évêché de Bordeaux. Les juges ont relevé que l'homme pouvait prendre en
charge lui-même les frais entraînés par ses "grands besoins sexuels", dans la
mesure où il perçoit une aide sociale mensuelle de 287 euros minimum.
L'homme rend les autorités ecclésiales responsables de sa situation, affirmant
qu'elles ont refusé de prendre en charge le coût d'un billet d'avion pour aller
en Thaïlande, où son épouse vit depuis la naissance de leur fils en 2002.
"J'ai besoin de visiter des bordels pour retrouver mon équilibre psychique et
physique", a-t-il fait valoir devant le tribunal clérical, resté sourd à ses
appels.
Le prêtre, qui a déjà intenté plus d'une trentaine de recours pour obtenir
satisfaction devant la justice religieuse, a fait appel du jugement rendu par le
tribunal administratif du diocèse.Il s'adressera prochainement aux tribunaux
civils de la République qui se montreront peut-être plus compréhensifs.
Un appel a aussi été adressé à Mgr Pernod cardinal de ce diocèse et Président
des évêques de France qui n'a pas pour l'instant souhaité s'exprimer sur le
sujet.
--------------------------------------------------------------------------------
ce texte est une fiction, toute ressemblance avec des
faits réels ou des personnes existantes ou ayant existées serait pure
coïncidence fortuite