Ces femmes qui séduisent les hommes d'Eglise
dimanche 8 février 2004.



"Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience ". A la lecture de ces trois premiers versets de l'Evangile de Jacques, il peut sembler que la tentation n'a pas que du mauvais. Et que si à l'Eglise des brebis se lancent à la chasse du berger, cherchant à tirer de lui autre chose qu'enseignements et conseils, il n'y a pas lieu de s'alarmer outre mesure. Pourtant, en cas de fléchissement devant les promesses de la chair, c'est le drame, le pasteur ou le prêtre n'ayant aucune excuse : " Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ( ) chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort", poursuit le texte biblique.

Le défi est donc de taille pour les hommes d'Eglise, surtout que les séductrices ont plus d'une carte dans leur jeu.

Selon un pasteur préférant garder l'anonymat, la femme qui désire - à l'Eglise on dira qui convoite - son berger use de diverses astuces pour l'emballer. D'abord, elle essaie d'être toujours assise au premier rang, bien en vue de sa cible. Après la position, l'action. La " soeur " mettra beaucoup d'ardeur dans les prières, beaucoup de voix dans les louanges, beaucoup de rythme dans les danses, etc. question d'attirer l'oeil de l'autre. Et le clin d'oeil est vite parti - dès qu'on a accroché le regard - pour enchaîner. Dans le même registre, le regard, à travers lequel les femmes savent si bien communiquer, permet de passer plein de messages.

Si ça ne suffit pas, la brebis aux dents longues essaie de créer la familiarité, arme quasi absolue. Au motif de vouloir des éclaircissements sur tel passage biblique ou un avis quelconque, elle suscite des entretiens réguliers avec l'objet de sa flamme. Entretiens au cours desquels, en plus d'éventuels attouchements, la conversion peut prendre des tournures équivoques : " Pasto, je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à durer avec un homme ", ou alors " Est-ce que vous pensez qu'une soeur doit révéler les sentiments qu'elle éprouve pour quelqu'un ? ", etc. A ceci peuvent s'ajouter des petits cadeaux (cravate, sous-vêtements ).

Qu'est-ce qui peut pousser des femmes sur une telle voie ? Notre pasteur a deux explications : il y a d'une part celles qui espèrent recevoir, à travers l'homme de Dieu, la grâce d'en haut. Par son contact, elles croient pouvoir bénéficier de son onction et se purifier ainsi de leurs péchés. D'autre part, il y a les " instruments du diable, qui est lui-même appelé le séducteur ". Des femmes qui viennent à l'église pour y semer la zizanie, " faire tomber " le berger et oeuvrer à la dispersion des brebis. Vraiment dangereuses, ces séductrices-ci justifient amplement que prêtres et pasteurs s'en tiennent rigoureusement aux écrits de saint Jacques.



( trouvé sur le net :Cameroon Tribune (Yaoundé) Publié sur le web le 6 Février 2004 ) et publié pour infos)