Le droit du travail applicable aux religieux et aux prêtres ?
mercredi 21 janvier 2004.


L'Eglise anglicane a dévoilé lundi un projet visant à accorder aux membres de son clergé les mêmes droits sociaux que les employés britanniques, à l'exception du droit à ne pas travailler le dimanche.

Si ces propositions sont acceptées lors de la réunion du Synode général en février, puis votées par le Parlement, prêtres et vicaires anglicans -les évêques bénéficient d'un régime distinct- pourront prétendre à des indemnités de licenciement, un congé annuel, un congé parental ou à l'accès à un tribunal des prud'hommes.

Ces droits leur étaient jusqu'à présent refusés, les membres du clergé étant considérés comme les employés de Dieu et non d'un patron temporel.

Contrairement à leurs homologues laïcs, ils ne pourront toutefois pas prétendre au repos dominical, afin de ne pas perturber leurs devoirs traditionnels du dimanche.

Un porte-parole du syndicat Amicus, Chris Ball, qui s'est battu pour une révision du statut juridique des membres du clergé, s'est réjoui de ces propositions, tout en jugeant qu'elles n'allaient pas assez loin : "C'est un pas important pour un groupe qui a été mal traité, mais il reste en retrait comparé à d'autres catégories d'employés".

Prêtres et vicaires ne pourront par exemple pas bénéficier de contrats de travail, ce qui les privera d'une partie des droits accordés aux salariés laïcs, selon lui.

( dépêche trouvée sur le net)