Le prêche d’un prêtre fait des vagues à Collioure
samedi 11 décembre 2004.

 


Dimanche dernier, pendant la messe, le curé de Colioure charmante bourgade des Pyrénnées Orientales au bord de la méditterannée non loin de Perpignan, la cinquantaine, originaire des Pays-Bas, installé depuis la fin des années 90, prend publiquement à partie plusieurs paroissiens, ciblant plus particulièrement l’un d’entre eux...

« Il a pris un bout de papier, qu’il avait préparé, et il l’a lu, raconte une de ses ouailles. Il a commencé par dire qu’il excommuniait Monsieur X, qu’il refuserait à l’avenir de lui donner la communion, parce qu’il était "l’amant de la reine des pommes" et que ce n’était plus la peine de venir à la messe le dimanche aux bras de son épouse pour avaler des hosties par paquets de 10, tandis que la semaine monsieur menait sa double vie en s’affichant avec la "reine des pommes"...

Personne ne s’y attendait. Naturellement, au village, tout le monde sait qui est la "reine des pommes" et donc maintenant son amant... »

C’est tellement vrai que ce dernier n’a pas hésité à aller porter plainte dès le lendemain à la Gendarmerie et à saisir l’évêque des Pyrénées-Orientales.

Deux camps se sont affrontés à la sortie de la messe

D’un côté, la chorale et de nombreux fidèles pour soutenir le prêtre dans ses propos.

En face, d’autres paroissiens qui parlent, eux, carrément « d’inquisition »...

« C’est tombé de partout, comme à Gravelotte !, témoigne un Colliourenc. C’est qu’il n’y a pas été avec le dos de la cuillère, Monsieur le curé... Mais plutôt avec le couteau de la tripière !

Il a cassé du sucre sur tous ceux qui lui paraissaient infidèles, et visiblement il a tapé juste... Fallait voir la tête d’enterrement de certains ! Mais quelle mouche l’a piqué pour tailler de tels costards à des Colliourencs en pleine messe, un dimanche comme les autres ? ».

L’incident est loin d’être clos. Depuis ce "fameux" dimanche, le village s’emporte, se passionne, surtout à l’heure apéritive.

Des familles en seraient même arrivées aux mains.

Bref, on ne parle que de "ça".

L’Évêché n’a pas tardé à réagir. Il faut dire que le dimanche suivant cet incident, nombre de fidèles avaient déserté le rendez-vous de la messe... Sans doute effrayés par la simple idée de servir de nouvelles cibles à ce curé décidément très - trop - curieux ?

L’Évêché l’a donc envoyé en pénitence, plus précisément « en retraite », pour deux mois dit-on, dans un monastère en Espagne, prétextant qu’il était en pleine déprime.



D’après un fait réel et une dépêche du net




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