Le Christ crucifié sur un avion américain
vendredi 17 décembre 2004.

 


Une exposition d’art contemporain à Buenos Aires présentant notamment un Christ crucifié sur un avion de combat américain a déclenché le retrait de cinq entreprises privées de la liste de parrainage de crainte de la polémique.

Le Christ à l’avion est la pièce la plus controversée de la rétrospective de 400 pièces de l’un des plus grands artistes argentins contemporains, Léon Ferrari, 84 ans, qui a ouvert fin novembre au centre culturel de La Recoleta, dans l’un des quartiers les plus huppés de la capitale argentine.

"Nous ne voulons pas que nos marques soient associées à une exposition qui divise la société. Pour cela nous demandons qu’on retire nos noms des parrains de la rétrospective des oeuvres de Léon Ferrari", ont indiqué mardi les entreprises, parmi lesquelles l’américain Movicom BellSouth (téléphonie mobile) et le groupe électronique japonais Sanyo.

L’exposition, où l’artiste présente également des oeuvres où se mêlent statues religieuses et objets de la vie quotidienne comme des poêles ou des cafetières, a suscité la polémique dès son inauguration en raison de l’opposition de l’Eglise catholique, culte majoritaire en Argentine.

Les responsables catholiques, qui dénoncent un blasphème, organisent des manifestations devant le centre culturel pour manifester leur opposition.



D’après un fait réel et une dépêche trouvée sur le net




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